KABUKI
A fleur de peau
Kabuki est retrouvée sur la tombe de sa mère, inanimée, on l’emmène dans une étrange clinique psychiatrique dont le rôle est de « recycler » les anciens agents gouvernementaux (rappelons que Kabuki fait partie du Noh qui est une branche gouvernementale très secrète) ! Commence alors une sorte de thérapie pour purger la jeune femme de ses souvenirs, l’amener à se débarrasser de ses angoisses et l’éprouver en essayant de lui soutirer des renseignements. De plus, dans sa cellule on lui projette son image perpétuellement, son image masquée.
Mais un jour elle est contactée secrètement par une autre « pensionnaire », une certaine Akémi, s’engage alors entre les deux « amies » une sorte de jeu de petits papiers, d’origamis, de messages intimistes qui permet à Kabuki de pouvoir tenir bon.
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200305086
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Notre avis sur KABUKI #2 – A fleur de peau
David Mack est un artiste en pleine possession de son art, cette fois il met son héroïne face à elle même, à son identité et ses recherches graphiques permettent de mieux pénétrer dans l’inconscient de la jeune femme qui se perd dans ses souvenirs et la découverte de cet étrange clinique.
Mack se concentre un peu plus sur l’histoire pour le coup, il resitue Kabuki et continue son voyage dans le cerveau de cette fille qui se demande qui elle est. On a principalement affaire à du monologue intérieur dans ce nouvel épisode, ce qui accentue l’intimité du récit.
Du point de vue graphique c’est passionnant, Mack joue de plus en plus avec les codes narratifs, ça peut géner la lecture parfois mais on a très vite l’impression d’explorer avec lui de nouveaux territoires, un doux mélange entre poésie et folie formaliste ! Mack se positionne très vite comme le fils spirituel du grand Bill Sienkiewicz, le maitre de l’experimentation américaine. Néanmoins on sent aussi qu’il a du mal à garder des objectifs narratifs par rapport a ses énormes envies picturales, jusqu’a un certain point Kabuki ne se lit pas mais s’admire, ouvrir ces pages c’est s’immerger corps et âmes dans un univers tourmenté.
Mais ne manquez pas ce périple fascinant, des gens comme Mack il n’en existe que très peu !
Par FredGri, le 8 mai 2003
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