KABUKI
Psyché
Kabuki est prisonnière de cette étrange clinique, elle continue a communiquer avec la secrète Akemi, mais sa thérapeute lui affirme que cette dernière n’existe pas, qu’il sagit là d’une illusion pour la pousser a parler. Kabuki commence à se perdre dans ce monde de l’irréel. Un jour une autre pensionnaire vient lui parler, Kageko, elle finit par lui dire qu’elle est sensée devenir la nouvelle Kabuki, qu’elle est la pour l’observer et mieux la connaitre, pour bientot porter elle aussi le masque (Kabuki est un agent du Noh, une organisation gouvernementale, elle y porte un masque en hommage au vieux théatre kabuki ou sa mère jouait dans les camps de prisonniers japonais).
En même temps les autres agents du Noh ont fini par retrouver la jeune femme dissidente…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200305087
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Notre avis sur KABUKI #3 – Psyché
David Mack se fait plus fin dans ce troisième épisode, il amorce l’aspect « illusion » qui prendra tout son sens dans le volume « Métamorphose ». En effet Kabuki se dissimule derrière son masque qui est devenu son vrai « moi », celui qui lui permet de trouver une identité propre, une partie de la thérapie va donc constituer à la confronter à son image en lui otant primo son masque mais secundo en la balancant dans une série d’illusion. Akemi est elle réelle ? Cette image sur l’écran est elle vraiment celle de Kabuki ? et cette nouvelle agent qui doit la remplacer, qui est elle vraiment ? après tout elle imite même sa façon de s’asseoir ! Mack ne se contente pas de poser des problèmes mais il essaye d’amener son héroïnes a trouver des solutions en affrontant la réalité. Cette étude devient vraiment passionnante tellement les pensées de Kabuki sont bien retranscrites !
De plus le graphisme de Mack, toujours aussi virtuose semble gagner en cohérence, même si il garde cet aspect trop envahissant d’illustration (n’oublions pas qu’il sagit d’une BD), il tient davantage compte de la narration et tout s’enchaine plus logiquement.
c’est fascinant, indispensable.
Par FredGri, le 8 mai 2003
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