Kador
La vraie vie de chien dans toute sa gloire. Ce chienchien à son papa Robert et à sa maman Raymonde doit se coltiner deux maîtres qui sont certainement les deux spécimens les plus stupides de la race humaine ! Allons-y qu’on veuille lui enseigner comment pisser sur un lampadaire, comment renifler le derrière des chiennes… Etc. Parce que voilà Kador est un chien qui aime lire Kant, qui est subjugué par l’effroyable bêtise de ses maître et qui voudrait bien aller à la Fac…
Comment ces deux mondes peuvent-ils espérer un jour réussir à communiquer ?
Par fredgri, le 13 juin 2011
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782352070924
Notre avis sur Kador
Dans mon souvenir, les albums des Bidochons et ceux de Kador gardent toujours une place très particulière dans le paysage de la BD humoristique française. Je ne saurait réellement l’expliquer très clairement, après tout, c’est très con, bourré de préjugés gaiment tournés en ridicule… C’est pas fin une seconde ! Mais pourtant, ça fonctionne incroyablement bien avec moi !
Et Kador en est l’exemple le plus exagéré, en plus.
Ici, les Bidochons sont vraiment très très cons et très très vulgaires, on se demande même si une lobotomie les changerait profondément, tandis que Kador est un chien exagérément docile et résigné.
Mais Binet fait glisser ce trio dans des situations de plus en plus absurde et délirante (les moments les plus marquants restent encore quand Robert explique à Kador comment se comporter en bon chien, ou encore quand le couple refuse de laisser le premier rôle à Kador, quitte à jouer eux même le rôle du chien !)
On a donc ici un humour franchouillard très forcé, basé principalement sur des gags allant de la tarte à la crème jusqu’aux positions de cul improbables, en passant par tout ce qu’il peut y avoir d’insultes et de déballage sur la stupidité humaine…
Car au fond, Kador parle bel et bien de ça, cette stupidité palpable à chaque page, qui nous montre bien combien une certaine France profonde peut brasser comme arriérés ! Kador n’est-il pas cet esprit, cet intellect qui se soumet au vide ambiant, à cette poussé vers le bas ?
Sans aller pousser plus que ça l’analyse de cette BD, je peux toutefois vous affirmer que ça fait du bien de rire franchement, sans détour… Parce que vraiment… qu’ils sont cons…
Par FredGri, le 13 juin 2011