KASHMEER
Les têtes noires

 
Paul s’est envolé pour l’Inde où il aurait dû être accueilli par Gîta dont il est amoureux. Il se retrouve donc seul dans un pays où il n’a absolument aucun repère et va jouer malgré lui le rôle de pion entre les mains des services français qui l’utilisent dans leur intérêt : son voyage et sa quête vont ainsi se transformer en un dangereux périple qui le mènera de New Delhi aux coins les plus reculés de la sous-région, plus au nord, dans ces montagnes où se livrent parfois des combats dont les répercussions peuvent aller jusqu’à secouer le monde occidental…
 

Par sylvestre, le 22 mai 2015

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Notre avis sur KASHMEER #2 – Les têtes noires

 
Ce second tome de la série Kashmeer n’aurait pas dû être le dernier mais il l’est devenu, son corpus ayant été augmenté de seize pages afin que puisse être synthétisé en un seul volume ce qui aurait dû s’étaler sur deux… La faute en partie aux mauvais chiffres de vente du premier volet. C’est en tout cas ce qu’on lit sur le blog de Michel Rouge en plus d’y apprendre dans quelle ambiance a été réalisé ce tome 2 : sur fond de désaccords et de "tirages de couvertures à soi" entre le dessinateur (ci-dessus nommé) et son scénariste Fred Le Berre alias FLB ; eux qui pourtant ne travaillaient pas ensemble pour la première fois.

Une aventure humaine et artistique qui finit un peu en eau de boudin, dommage, bien qu’on espère que ce ne soit malgré tout qu’une mauvaise passe provisoire ! Surtout que ça se ressent dans la bande dessinée où informations et personnages sont nombreux, rendant assez difficile la compréhension et voyant réduit le niveau de plaisir de la lecture. La faute, en partie, à ce maudit compactage qui a dû être fait des éléments de l’histoire pour que tout tienne et apporte une fin digne de ce nom.

Le dessin de Michel Rouge, mis en couleurs par son fils Corentin, reste par contre superbe. C’est donc vraiment dommage qu’une série pensée au départ par lui (on imagine qu’il pouvait avoir envie d’intégrer encore plus de beaux dessins qu’il y en a, d’autant que le contexte s’y prête) ait subi coupes et raccourcis pour exister dans une moindre mesure. Et laisse au final une impression mitigée.
 

Par Sylvestre, le 22 mai 2015

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