Keith Haring, le street art ou la vie
Né en 1958 à Reading en Pennsylvanie, Keith Haring est parti à l’âge de 20 ans pour New York. Là, il a suivi les cours de la School of Visual Arts avant d’en quitter les bancs et de ne plus vivre que pour l’art dans un monde où il comptait bien toucher le plus de personnes possible, fut-ce parfois avec des moyens dérisoires. Keith Haring a travaillé sur de nombreux supports (dessin, vidéo, sculpture, peinture) et a collaboré avec plein d’artistes aux quatre coins du monde. Décédé à l’âge de 31 ans du SIDA, ce forçat du travail artistique n’a pas négligé une seule des secondes qu’il a vécues une fois connu afin de laisser derrière lui une trace indélébile.
Par sylvestre, le 10 octobre 2022
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782755699715
Publicité
Notre avis sur Keith Haring, le street art ou la vie
On connaît tous le fameux dessin intitulé "Radiant baby". On a tous vu ces dessins aux couleurs vives et aux très épais contours noirs, dans le même style. Ils sont pour certains simplissimes mais peuvent avoir un sens profond, porter haut une revendication ou être militants. Keith Haring en est l’auteur : un artiste qui a brûlé la vie lors d’un furtif passage sur Terre mais qui a toutefois réussi à laisser derrière lui une oeuvre plébisctitée et exploitée partout dans le monde.
Keith Haring est né dans une ville où il ne se passait pas grand-chose alors, enfant déjà, il passait son temps un crayon à la main. Après avoir été curieux de ce que la vie lui apportait (religion, alcool, drogue…), il est parti pour New York où son univers s’est d’un seul coup élargi à la puissance dix, le menant des bars gays aux lieux où le monde de l’art bouillonnait, où son réseau s’est construit et où son talent s’est exprimé.
Dans cette BD, Paolo Parisi nous propose la biographie de Keith Haring sans jamais reproduire entièrement un seul de ses dessins. Le trait épuré de l’Italien compose des planches que viennent ambiancer les tons agressifs de couleurs néon. Si ce choix s’explique par la volonté de faire écho au style moderne de Keith Haring, on regrettera peut-être que ce traitement soit utilisé de bout en bout. Parce qu’il faut le dire : ça pique les yeux, quand même ! On notera aussi des transitions parfois un peu brutales ; mais là aussi on se dira qu’elles ont peut-être été calculées pour que le rythme du scénario ressemble, effreiné, à la vie de Keith Haring, un boulimique de travail plein d’idées et qui un jour a su son temps compté…
Parue aux éditions Hugo BD, cette bande dessinée est à découvrir en parallèle d’une autre, elle aussi consacrée à un fameux street-artist : Banksy.
Par Sylvestre, le 10 octobre 2022
Publicité