KHAN (LE)
Le maître du monde
Quand Genghis Khan lance ses armées contre les perses, il fait face pour la première fois à une armée ennemie d’une telle importance. Heureusement, depuis le temps qu’il soumet les populations à la rencontre desquelles il va, la relève a eu le temps de grandir, de se former. Des milliers de nouveaux soldats viennent ainsi continuer de grossir ses rangs des quatre coins de son empire. Ses fils aussi sont désormais en âge de combattre et de commander. Parmi eux, l’aîné, Jochi, va prendre des initiatives qui déplairont à son père. De nombreuses victoires vont encore allonger la liste des zone contrôlées par les mongols. Mais vient le temps aussi des premières défaites et d’une certaine lassitude du Khan. Une page se tourne bientôt dans l’Histoire de l’Asie. Une page écrite avec le rouge du sang qui coulera encore en son nom après la mort du seigneur inflexible…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2877647242
Notre avis sur KHAN (LE) #5 – Le maître du monde
L’énorme flashback qui constituait la structure principale du récit rattrape le présent. La boucle se boucle. Les auteurs présentent une version de l’enterrement du plus connu des khans de l’Histoire, dont la sépulture n’a toujours pas été retrouvée, là-bas, dans la vallée de l’Orkhon…
"Le maître du monde" clôt majestueusement cette série de 5 albums. Le dessin a été très bon depuis le début, on l’a toujours vu évoluer en mieux et il est encore passé à un niveau supérieur dans ce dernier tome. Que dire de plus sans me répéter par rapport à ce que je vous rapportais des BD précédentes ? Cette série est tout bonnement un chef-d’œuvre.
C’est par elle que j’ai découvert le travail de Houot. Je vous invite donc à vous pencher aussi sur sa série futuriste « Septentryon » ou à attendre de pied ferme « Le mal » dont le tome 1 sortira mi-2006 chez Glénat, ceci afin de continuer de vous régaler de son coup de crayon.
Chapeau aussi à Jocelyne Charrance qui signe une fois de plus les couleurs d’une superbe saga, et bien sûr, à Simon Rocca qui a su nous captiver avec cette formidable fresque.
Par Sylvestre, le 7 janvier 2006
Publicité