KHETI FILS DU NIL
Mémé la momie

Juste ce qu’il faut de références historiques dans les textes, et surtout un enseignement (par le dessin et par le récit) sur certaines mœurs et certaines croyances de l’Egypte ancienne… Une fois de plus, la série jeunesse Khéti, fils du Nil utilise habilement et intelligemment la richesse de son contexte tout en offrant une histoire très facile d’accès et tout en ne s’interdisant pas une virée dans le fantastique comme dans les autres tomes et comme le permet la mythologie égyptienne.

C’est un récit à suivre que vous découvrirez dans ce tome 3 dont la dernière séquence laisse inévitablement Khéti, Mayt et Néhet dans une situation bien fâcheuse ! De quoi avoir grandement envie de lire la suite, d’autant que les très belles et très douces couleurs du dessinateur Mazan, en plus de ce qu’on sait des tomes précédents et de l’esprit de la série, trahissent un dénouement forcément heureux.

La seule déception, c’est que seules 30 planches composent ce tome 3. Cet album qui se dévore rapidement parce que son histoire est entraînante est donc d’autant plus rapidement lu qu’il ne s’étend pas sur une pagination très généreuse. Dommage. Mais Khéti, fils du Nil reste quand même une superbe série à mettre entre toutes les mains. N’hésitez donc pas à partir avec Khéti, Mayt et Néhet sa grand-mère pour la zone entre la vie et la mort…

Par Sylvestre, le 3 février 2009