KID PADDLE
Slime project

Deux bonnes doses de Kid Paddle ce mois ci, chez Mad Fabrik, avec la sortie du Game Over T9 : Bomba Fatale et le Kid Paddle  T13 : Slime project.
Du rire assuré avec la lecture de ces deux volumes.

Avec "Slime project", Midam nous offre là aussi une belle couverture, bien verte, bien fluo, bien dégoulinante et dont on a vraiment l’impression qu’elle va nous coller aux doigts. Il n’y a pas à dire, chez Mad Fabrik, il y a de l’idée.

Quand au contenu de ce tome, et bien, on n’est pas déçu.
Je me suis bien amusé en le lisant, de même que les enfants. 
On y retrouve le petit monde de Kid Paddle : Horace, Big Bang, Carole, son père, Max la gothique, Billy, les profs, le Petit Barbare, quelques blorks, mais aussi, un nouveau personnage : Zara, la jeune fille blonde qui est attirée par Kid. Cela donne là aussi de très bonnes scènes. Il suffit de lire celle où elle lui offre un cadeau après avoir été "visiter" l’antre préféré de Kid : le magasin de jeux vidéos tenu par Billy.
Il y a des gags avec le père qui sont fort drôles aussi. Le coup du poisson est un modèle du genre. Il suffit de voir la tête de Mr Paddle. 
Certains gags sont tout autant excellents, comme celui où Horace et Kid tentent d’aller voir ce film interdit au moins de 18 ans : L’infirmière crachait dans la seringue. La tête du guichetier vaut le détour.

Il est vrai que le dessin de Miodam est toujours aussi plaisant, amusant et fort agréable. Petit à petit, je suis devenu un fan de son coup de crayon unique.
A la fin, on peut admirer quelques croquis, recherches pour son travail sur ce tome 13. Instructif et intéressant.

Bref, après avoir bien ri, s’être mis du slime partout sur les mains et rangé cette album dans notre bibliothèque ou celle de nos enfants, on se dit qu’après 13 tomes, Midam arrive à renouveller son univers autour de Kid Paddle et on a même déjà envie de tenir la suite dans nos paluches.

Mais en attendant, il ne faut pas hésiter, offrez ou offrez vous ce Slime project qui est quand même un très bon cru !

Par BERTHOLD, le 22 novembre 2012