KILL OR BE KILLED
Volume 4

Avec ce volume 4, les agissements de Dylan, le Justicier, se terminent.

Ce récit, imaginé par Ed Brubaker, est excellent. Le scénariste nous tient en haleine tout du long de l’intrigue, tout en nous entrainant sur de fausses pistes et en nous donnant quelques rebondissements incroyables et étonnants.
Le génie de Brubaker se voit dès la première page de ce quatrième volume. Nous retrouvons Dylan dans cet hopital psychiatrique, comme pensionnaire. Et là, on se demande si on n’a pas loupé un épisode, car, comment se fait il que le héros soit enfermé et qu’il ai été embarqué par la police ?
Un récit qui ne va pas cesser de nous surprendre jusqu’au final impeccable. D’ailleurs, est ce que Dylan est vraiment fou ? Ou le démon est il vraiment là ? Mmmh… la question subsiste…
Avec Kill or be killed, Brubaker a encore frappé fort en nous offrant un titre qui va marquer le genre.

Quand à son complice, Sean Phillips, il fait un travail tout autant remarquable. Il y a une force qui se dégage de ses cases, quelque chose de vraiment incroyable qui fascine et qui nous entraine dans l’ambiance glauque, polar, noire de l’histoire. Tout cela est superbement mis en couleurs par Elisabeth Breitweiser inspirée, il suffit de voir dès les premières pages, les scènes sous la neige.

Un titre à ne pas manquer. Une œuvre qui ne laisse pas indifférent.

Par BERTHOLD, le 24 février 2019