King David
1973.
Le jeune David est un berger, c’est à dire quelqu’un qui surveille les gagneuses dans le cas d’un client qui n’est pas réglo. Et David commençait à se faire une bonne réputation. Il était vif et intelligent.
Le représentant du quartier élu par le Parrain des Parrains, se nommait Saül. Et le jour où David va rencontrer Saül, sa vie va commencer à changer. Mais c’est surtout le moment où David va affronter Goliath, le champion des Philistins dans la vallée d’Elah qui va annoncer le destin du jeune garçon…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2203008865
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Notre avis sur King David
Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire une œuvre du label KSTR. Je ne connaissais pas les œuvres d’Ozanam et je ne connaissais pas du tout le travail de Singelin. Et là, je dois dire qu’après avoir lu King David, j’ai été gâté : quelle claque !
King David est une œuvre forte, puissante, intelligente et indispensable. Ozanam adapte un passage de la Bible, celui qui concerne la vie du Roi David, et le transpose dans les années 1970 en un récit qui rappelle aussi le film Le Parrain ou ces films de gangsters des années 1970. On assiste d’ailleurs à quelques scènes violentes du niveau des films de Coppola.
Je dois dire que le scénario m’a tenu en haleine tout du long de ces 120 pages. Ça se dévore tellement c’est passionnant. La façon de narrer l’histoire qui est celle du point de vue d’un des fils de David et la mise en scène font de cette œuvre une des réussites qu’il m’a été donné de lire ces jours-ci. Quelle bonne idée de raconter ce récit biblique en le mélangeant avec un récit de gangsters !
Une autre excellente surprise, c’est le dessinateur Guillaume Singelin. Quel talent ! Quel génie ! C’est une véritable découverte : cela va être un auteur à suivre de près. Je parle aussi pour les couleurs.
Les auteurs se permettent aussi quelques clins d’oeils comme lorsque David dit à Jonathan, le fils de Saül : "Est-ce que tu viens pour les vacances ?…" Cela m’a surpris sur le moment et cela m’a fait rire tout de même. Vous avez droit aussi à une belle galerie d’illustrations à la fin de l’oeuvre.
Je vous recommande chaudement ce King David.
Par BERTHOLD, le 16 mai 2008
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