Kizilkum

Au début du siècle en Russie, Vassili Andreievitch est sur le point de se fiancer, mais il devine que son destin n’est pas à St Pétersbourg auprès de sa famille, il rêve d’absolu, du devoir. Cet officier du Tsar demande donc une affectation pour Samarkand, aux confins de l?Empire. A peine est il affecté à sa garnison qu’il se propose pour aller retrouver et éliminer une troupe de Parsis, montagnards bélliqueux. Ainsi ce jeune officier, qui était parti dans l’espoir de trouver un sens à sa vie, se retrouve face à la guerre loin de tout, à ses horreurs, mais surtout face à ses propres peurs.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Kizilkum

Ce petit album de la collection Tohu Bohu est un tres tres bel ouvrage, l’auteur prend son temps pour nous raconter l’histoire de Vassili Andreievitch, il aurait pu nous sortir des longs monologues sur l’absolu et tout ce genre de truc, et au lieu de ca il s’octroit de longues plages de silence, des jeux de regards, le tout servi par un graphisme tres clair, pur qui rappelle par certain côtés celui de Guibert sur la guerre d’Alan. Au début j’étais intrigué par ce dessin et j’avais hate de lire cet album, en le feuilletant une première fois j’ai eu envie d’en savoir plus et chaque page a été un vrai petit plaisir. Alors non cet album n’est pas le chef d’oeuvre du siècle mais on sent que ça n’est pas vraiment son ambition, on se laisse suivre les pas dans les paysages rouges des déserts russes (Kizilkum veut dire en Turc « sable rouge »), suivre aussi ses angoisses, ses décisions, ses lachetés, la fin est à ce titre assez inattendues. C’est déjà très bien.

Par FredGri, le 28 janvier 2003

Publicité