KRAMIX
Jamais sans Mafia
Aprés un premier numéro spécial filles, le thème retenu pour ce numéro deux est : la mafia.
Histoire noires, très noires ou carrément déjantées, Kramix continue à mélanger joyeusement les genres et mérite amplement son sous titre de petit bazar graphicomix.
Par olivier, le 24 mars 2010
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782803626373
Publicité
Notre avis sur KRAMIX #2 – Jamais sans Mafia
Que tous ceux qui s’étaient insurgés contre la totale partialité qui était faite aux femmes dans le premier numéro de Kramix se rassurent. Clarke vient de leur régler leur compte. Des bottes en béton et direction le fond du lac.
Non mais…
Au sommaire de ce numéro deux, nous trouvons des talents déjà bien affirmés comme Jerry Frissen (Lucha Libre) ou Philippe Foerster, grand amateur d’humour noir ou encore Jean Louis Janssens (Beauté fatale) mais aussi des valeurs montantes comme B-gnet (The world is yaourt) ou Nix (Kinky et Cosy).
Quelques personnages dont nous avions fait la connaissance dans le premier numéro sont peut-être appelés à devenir récurrents au fil des parutions comme Bretzel et baba ou adopte-un-thon.com (finalement, il reste des filles, pour notre plus grand plaisir).
L’humour est omniprésent, pertinent dans sa vision sociale ou événementiel ou complètement décalé et absurde.
La ligne directrice annoncée n’est pas toujours tenue, je cherche encore dans certaines planches un lien même ténu avec la mafia (ou bien est-ce que les auteurs ont été soumis à la pression de mafiosi leur interdisant de parler d’eux sous peine des pires représailles), mais peu importe, l’important étant de nous faire sourire ce qui est en soi déjà un objectif atteint.
L’éclectisme des pitchs et des graphismes donne à la revue ce ton si diversifié et surprenant, entre le policier neurasthénique et les révélations sur l’origine inattendue du bambou, tout est fait pour surprendre et amuser le lecteur.
Un deuxième numéro d’une bonne tenue, qui fait aussi appel à des romanciers, comme Nicolas Ancion, afin de nous proposer des nouvelles noires.
Par Olivier, le 24 mars 2010
Publicité