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Kundan
Le temps du sang

1910, Londres. Alors qu’une étrange vague de crime parcourt la ville, un certain Victor Kundan débarque et se présente au commissaire principal de Scotland Yard, Arthur David Benedict avec une lettre de recommandation afin d’intégrer à son tour les forces de police de Londres. En réalité, Kundan est le véritable responsable des meurtres récemment dévoilés, un vampire qui suce jusqu’à la dernière goutte le sang de ses victimes. Mais quel est son but, quelle vengeance d’un lointain passé entreprend-il lentement ?

Par fredgri, le 26 janvier 2025

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Notre avis sur Kundan #1 – Le temps du sang

Luana Vergari et Emmanuel Civiello nous emportent, avec cette nouvelle série qui se conclura au troisième volume, le tout devant paraître entre janvier et octobre 2025, dans un univers londonien du début du vingtième siècle, entre Dracula et Jack l’éventreur.
Le personnage principal se référant directement à la version de Coppola ; un dandy à la fois séduisant et inquiétant, habillé de noir, les cheveux longs, l’air énigmatique…

On se rend vite compte que l’idée principale est plus liée au mystère des intentions de Kundan, sur ce qu’il entreprend réellement de faire, que sur ses meurtres qui ne sont finalement qu’une partie du décorum qui l’entoure. Sa nature de vampire est très vite dévoilée, ainsi que son modus operandi. Il n’y a pas de secret, à peine s’en cache-t-il. On est toutefois intrigué par tout ce qui peut être ramené à son passé, vingt ans en arrière, le meurtre de sa tribu par les prêtresses de la déesse Durga, sa fuite dans la jungle et cette volonté de se venger. On sent que la suite va se concentrer sur ce qui a pu le transformer en vampire et sur les plans qu’il a progressivement mis en place pendant toutes ces années.

Malgré tout, Luana Vergari ne s’attarde pas sur les détails, le scénario avance rapidement, les éléments se mettent en place et les enjeux sont tout de suite au cœur de la lecture. Peut-être que les références sont encore très évidentes, mais je dois bien avouer que l’on passe un très bon moment à non seulement se laisser porter par ce récit, mais aussi à admirer le travail, une nouvelle fois, d’Emmanuel Civiello qui nous propose des planches et des ambiances parfaites.

Une très belle surprise.

Par FredGri, le 26 janvier 2025

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