KWAÏDAN
Métamorphose
Setsuko se dirige ver le Lac du Château, toujours vers ce visage d’Orin dont elle ne connaît que l’image vue dans un miroir (voir tome 2), laissant derrière elle son ami Seminaru en « attente » entre le monde réel et celui de l’illusion.
La jeune fille masquée va être aidée par l’enfant même qui a causé la mort de son mari : Takeshi. Il va revenir vers des sentiments plus justes après avoir aperçu le côté noir de l’âme d’Akane. Ce revirement de situation va profiter à Orin qui va peut être enfin pouvoir être libérée et Setsuko qui va peut-être aussi trouver son identité.
Calmement et lentement, chaque morceau du puzzle trouve sa place avec justesse, ainsi les êtres et l’amour vont pouvoir vivre libres, identifiés, et ouvertement.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2847890564
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Notre avis sur KWAÏDAN #3 – Métamorphose
Splendide ! Cet épisode termine posément, lentement, l’aventure de Orin, la princesse du lac !
En définitive, Jung qui slalome adroitement entre la réalité et l’illusion, nous amène doucement vers la clé de l’énigme, s’il en est une, ou plutôt vers la prise de conscience de la réalité par l’héroïne. En même temps, à ceux qui le veulent, les auteurs racontent que l’image que l’on veut montrer est trompeuse mais elle l’est autant pour les autres que pour soi-même et cette réalité là est dangereuse. Etre soi même est une victoire formidable sur soi et sur la vie. Et quand l’apparence devient dérisoire, on peut voir la beauté intérieure et il n’existe pas de meilleur endroit pour y trouver l’amour !
Le thème est poétique, presque fabuliste (la moralité est proche ^_^ ) et sans doute que l’origine coréenne de Jung y est pour quelque chose. Ca explique également la délicatesse du dessin, le style est très asiatique et cette tournure vers la recherche de l’osmose, de l’accord, si ce n’est pas encore de la sagesse en tous cas, cette histoire tend vers une quête enrichissante.
Les couleurs directes sont très douces et elles se marient parfaitement avec le dessin. En conclusion, je dirais que cette saga est très jolie autant dans le dessin, que dans les couleurs et dans l’histoire très politiquement correcte : -)
Par MARIE, le 28 juin 2003
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