KYOTERU
Enfant de l'Ombre
Le Japon médiéval du XVème entre dans une période de conflits. Les seigneurs de guerre se livrent une lutte sans merci pour le pouvoir et c’est dans ce contexte qu’apparaissent les Ninjas, guerriers espions, mercenaires non soumis au code du Bushido.
Affilié au seigneur Nobunaga, le clan Kasumi abrite la famille de Basho, un Ninja autoritaire et à priori borné,dont la philosophie se résume à « On est fait pour se battre, tuer ou être tué ».
Son fils Kyoteru suit la formation des Ninjas, mais malhabile, il est la risée de ses camarades et ses piètres performances le font mettre à l’écart du groupe.
Par olivier, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756003719
Notre avis sur KYOTERU #1 – Enfant de l’Ombre
Jee-yun plante son histoire dans ce Japon médiéval très réel, dans une guerre entre les seigneurs Yamada et Nobunaga. La précision du contexte historique très documenté sert d’écrin à cette histoire où vont évoluer Kyoteru, Kageko et Shizue.
Trois enfants qui vont introduire le fantastique dans cette guerre des clans, car au Japon, l’étrange, le surnaturel et le merveilleux côtoient la vie en permanence, et Jee-Yun excelle à glisser du réel historique au fantastique, subtil travail d’écriture où toutes les transitions se fondent en une légère harmonie.
A côté de ces trois personnages, il convient de ne pas oublier l’Arbre, tout en symboles, centre de vie, de magie…
Superbement dessiné par Jung, qui entre deux « Couleur de peau », renoue avec sa passion du Japon et donne vie à ses personnages dont les traits expriment toutes les joies, les peines et les interrogations de ces enfants Ninjas.
« Kyoteru », qui devrait se développer sur trois tomes s’annonce d’ores et déjà comme un récit où l’Histoire et la violence côtoient la poésie, où le fantastique est vécu comme une chose naturelle, et où la vie de ces enfants alterne entre les joies simples et un monde qui ne devrait pas être le leur.
Jee-jun et Yung se font plaisir et nous offrent une série avec laquelle nous ne devrions pas bouder le nôtre.
Par Olivier, le 5 mai 2008
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