L'age d'or
Supreme est un super-héros des plus classique, qui n’est pas sans en rappeler un en particulier…
Ethen Crane habite Littletown, il est enfant lorsqu’il acquière ses supremes pouvoirs, grâce à une météorite de Supremium. Irradié par celle-ci, il devient alors invincible, il vole, il a une super force, une super vision. Devenu adulte il a une double vie, l’une en tant que sauveur de l’humanité l’autre en tant qu’employé dans une maison d’édition. Il est bien sûr accompagné dans ses aventures par sa supreme soeur et son supreme chien eux aussi irradiés. Bien évidement, lorsque le danger est trop grand, il rejoint une équipe de super-copains, afin d’affronter de super-dangers ou de super-vilains.
L’aventure et la justice semblent être au rendez-vous.
Par FOLS, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
2847890653
Publicité
Notre avis sur L’age d’or
De Prime abord, l’on pourrait penser que Supreme n’est qu’un succédané de superman, qu’un vulgaire plagiat, il n’en est rien,.
Au travers des aventures de Supreme, on entrevoit une rétrospective qui rend un hommage fidèle au genre super-héros.
Le lecteur découvre ou redécouvre le style des premiers comics dans les souvenirs du héros à la recherche de son passé.
Cette BD nous permet de décoder les clefs du genres super-héros, en nous replongeant dans les nostalgiques aventures très manichéennes des années 60, jusqu’aux histoires plus cosmiques des années 80. Le dessin n’est pas en lui-même original, mais il accompagne très bien l’histoire en s’adaptant à chaque fois à l’époque décrite, le découpage fait de même.
Au fil des onze épisodes, Alan Moore entremêle intelligemment de multiples intrigues simples, petit à petit, tout en flirtant avec les clichés, il arrive à nous surprendre et à créer de l’intérêt pour une histoire originale et finalement plus complexe.
Après nous avoir présenté les codes de narration, il les contourne, les détourne. Son super-héros est un dessinateur de comics travaillant avec une charmante scénariste. L’auteur s’amuse, il en profite pour jouer avec nous. Le summum du jeu d’Alan Moore arrive lorsqu’il met en abîme la relation amoureuse de son héros, Ethan Crane fondue d’amour, écoutant la jeune scénariste désirée lui expliquer qu’une scène amoureuse, touchante et sans combat, ne peut être introduite dans l’épisode de super héros qu’ils sont en train d’écrire. C’est ce que fait justement Alan Moore avec brio…Un véritable régal…
Tout ce travail de fond est habillé par un cape de mystère d’aventure et de suspence sans oublier d’humour, qui font que ce comics est très agréable à lire.
Supreme est un comics à plusieurs niveaux de lectures, accessible au très jeune, au plus vieux et je le pense, l’espère, accessible également aux non initiés du genre.
Par FOLS, le 7 janvier 2005
Publicité