L'âge dur
Il y a Romain, Gautier, Martin, Nicolas, Marc et Michel : les garçons, et Louise, Candice, Pauline, Sarah et Claire : les filles. Et entre eux les premières peines de cœur, les premières angoisses amoureuses, mais aussi des histoires de devoirs et de bagarres…
Par melville, le 20 février 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782930360348
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Notre avis sur L’âge dur
Avec L’âge dur, Max de Radiguès, brosse un portrait de l’adolescence, de cette période pas toujours simple qui nécessite une profonde justesse dans le regard pour ne pas sombrer dans le pathos ou la complaisance… Et autant le dire tout de suite, l’auteur a parfaitement saisit cette finesse de ton qui fonde toute la force du récit et emporte son lecteur pour un petit retour au temps de ces années où sentait bon le vent de la liberté et de la jeunesse.
Au départ L’âge dur a été conçu comme un fanzine publié entre janvier 2009 et octobre 2010, ce qui explique aujourd’hui ça structure chapitrée en différentes scènes qui n’ont pas forcement une continuité directe (même s’il existe toutefois une cohérence dans les transitons). Au final, L’âge dur est un récit sans histoire véritablement bien définie, c’est comme si l’auteur nous racontait une tranche de la vie de ces gamins de 13-14 ans, ils ont vécu avant et vivrons après sans que l’on en sache davantage… Un choix scénaristique qui apporte cet aspect de « furtif » propre au souvenir.
L’âge dur raconte les états d’âmes et les premiers sentiments d’une bande de garçons pour les filles de leur collège. Parfois drôles, parfois un peu cruels, toujours touchants, les personnages de Max de Radiguès s’expriment avec la légèreté des gosses de leur âge, mais cette légèreté qui semble masquer quelques angoisses ou au moins des questionnements…
Côté illustrations, l’auteur opte pour un dessin tout simple à l’encrage fin. Sobre et associé à un lettrage à la main et un petit format pour l’album, il est en accord avec la dimension du souvenir et de l’intimiste.
L’âge dur est une très bonne surprise. Plein d’humilité et de justesse, c’est un album à lire sans hésiter en réécoutant The Clash !
Par melville, le 20 février 2011
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