L'amour est une protéine
Sept petites histoires composent cet ouvrage. Voici un court résumé des deux premières :
L’amour est une protéine :
Trois étudiants colocataires commandent du poulet pour leur repas. Quand le livreur arrive, il est désolé de leur apprendre qu’il n’en a plus. Mais comme il est lui-même un gallinacé, il leur propose alors son propre fils comme repas…
Cocaman :
Lee Dong-Wook est un jeune garçon sans ami. En Cocaman, un handicapé mental de son quartier, il va trouver le compagnon de jeu qui lui fera traverser une partie de son enfance.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Sortie :
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ISBN :
2203377046
Notre avis sur L’amour est une protéine
On pouvait se poser la question, lors de la lecture de Nouilles Tchajang qu’il avait co-écrit avec Byun Ki-Hyun, quelle part du dessin était celle de Choi Kyu-Sok et laquelle était celle de l’autre.
Avec L’amour est une protéine, on a cette fois un album 100% Choi Kyu-Sok. Et avec cette BD, on a ainsi l’occasion de voir différents styles de dessins et de mises en couleurs (ou en grisés) de cet auteur.
En effet, sept histoires composent cet album. Certaines sont très courtes quand d’autres affichent jusqu’à une trentaine de pages. J’en ai beaucoup aimé certaines (L’amour est une protéine, Cocaman ou encore L’aiguille de pin) et il y en a d’autres que j’ai beaucoup moins aimées.
Vous apprécierez en tout cas l’humour sarcastique de certaines situations, l’émotion qui se dégage d’autres ou encore les couleurs très bien maîtrisées sur les volumes, les visages… Vous serez peut-être aussi surpris par ces personnages animaliers qui partagent le monde des humains ou par ces représentations bizarres, comme celle du colocataire dans son écran d’ordinateur ! (A noter que l’auteur a lui aussi vécu en colocation pendant ses études).
L’amour est une protéine est le second titre de cette nouvelle collection Hanguk de chez Casterman. L’autre titre est d’ailleurs de Byun Ki-Hyun, cité plus haut : Lotto blues. On note d’ailleurs un clin d’œil à Byun Ki-Hyun en page 76 !
Hanguk signifie Corée ; ce qui veut dire, s’il est besoin de le préciser, que seuls des titres d’auteurs du pays du matin calme (autre grand réservoir de talents asiatiques de la BD) apparaîtront au catalogue de cette collection.
A surveiller de près !
Par Sylvestre, le 22 août 2006