L'appartement numéro 3
Sandra est fortement intriguée par le comportement de son voisin du demi sous-sol. En effet, ce dernier qui se nomme Pascal Girard, épiant régulièrement par une petite lucarne ceux qui entrent dans la résidence, n’est pas du genre à sortir ou à parler avec autrui. Aussi se permet-elle d’enquêter sur sa personne, d’abord sur le net pour découvrir qu’il est auteur de BD. Piquée au vif, elle décide d’en savoir un peu plus et profite de l’absence inespérée du bonhomme pour fureter dans son appartement. Mais c’est sans compter sur le retour inopiné de celui-ci qui, bien sûr, tombe sur Sandra.
Par phibes, le 11 décembre 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782930360430
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Notre avis sur L’appartement numéro 3
Restant dans la mouvance autobiographique de son dernier ouvrage paru récemment chez Delcourt et intitulé Conventum, Pascal Girard dresse une nouvelle tranche de vie un tantinet décalée par rapport à sa personne.
En effet, L’appartement Numéro 3 est avant tout un regard tout en sensibilité et surtout en dérision de ce jeune auteur québécois (amateur de course à pied) sur lui-même. En effet, avec cette historiette, ce dernier se projette de façon caricaturale dans un futur proche dans lequel il camperait un hirsute bedonnant et solitaire. La vision presque phobique qu’il nous offre est évidemment mordante, presque angoissante, peu enviable pour sa personne mais aussi dotée d’une certaine ironie.
Le ton est donc sympathique, porté grandement par la curiosité ascendante de la jeune Sandra qui, grâce à sa perspicacité, nous lance dans une petite intrigue personnelle qui se veut agréable et qui nous ouvre un univers intimiste peu ragoûtant. Pascal Girard utilise un mode narratif nature, le sert dans un découpage simple et particulièrement juste dans ses accents attendrissants.
Le dessin est quant à lui conforme à ce qu’a pu précédemment réaliser l’artiste. Allant à l’essentiel, ne s’embarrassant d’effets superflus, Pascal Girard use d’un trait simple et suffisamment représentatif pour obtenir un message clair et naturel.
Un bon petit récit en noir et blanc tout en autodérision qui prend ses marques dans la collection 24 de chez L’employé du moi.
Par Phibes, le 11 décembre 2011