L'enfant sans visage
Le petit Tim n’avait sans doute attrapé qu’un simple petit coup de froid… N’empêche que ça a suffi pour qu’il éternue, et qu’il éternue si fort que ses yeux, son nez, sa bouche et ses oreilles ont déserté son visage !!! (Carrément !)
Heureusement, ses fidèles jouets étaient là pour se lancer avec lui, devenu sourd, aveugle et muet, à la recherche de ses organes perdus…
Par sylvestre, le 14 février 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782889080229
Notre avis sur L’enfant sans visage
C’est une bonne idée qu’a eue Mickaël Roux pour lancer cette aventure. Une idée originale, et pour le moins insolite, voire euh… limite traumatisante pour les jeunes lecteurs (à partir de 6 ans) à qui ce livre est destiné, non ?!
Mais pas de panique, cependant : le contexte et le graphisme, comme les situations et les textes, sont là pour faire basculer le drame dans l’humour !
Tim, l’enfant qui perd son visage devant nos yeux (yeux que nous on garde, nananère !), est aussi le personnage à qui le jeune lecteur peut s’identifier, et voilà qu’avec ce pépin qui lui arrive, il perd aussi quasiment le premier rôle que lui promettait le titre de l’album… au profit de créatures mangaïsantes, ses peluches, qui vont l’aider à retrouver son "entièreté". Que de malheurs, pour un si petit garçon !!!
On appréciera les gags relatifs aux comportements des "parties perdues" quand celles-ci montreront ne pas vouloir réintégrer le visage de Tim… On appréciera également les couleurs gaies et les trombines des personnages, humains et autres… Et on appréciera aussi, dans les dialogues, une utilisation "fort à propos" d’un grand nombre d’expressions du langage courant faisant appel aux parties manquantes du visage de Tim, en l’occurrence les yeux, la bouche, les oreilles et le nez.
Après Lisa (MPF éditions), et après Beurk et Un gâteau de grand (Carabas), Mickaël Roux prouve qu’il se sent toujours aussi à l’aise dans la bande dessinée pour enfants en menant de bout en bout un travail original autant sur le scénario que sur le dessin et les couleurs.
(Et n’oubliez pas de mettre la main devant votre bouche lorsque vous éternuez !)
Par Sylvestre, le 14 février 2010
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