L'ÈRE DES CRISTAUX
L'ère des cristaux Tome 1

Dans un lointain futur, les hommes n’existent plus. C’est maintenant le temps des gemmes, 28 cristaux au corps immortel. Mais la bataille contre les Séléniens qui fait rage depuis toujours met en péril l’intégrité de ces nouveaux êtres de cristal. La lutte sans relâche fatigue les esprits et met à mal les corps des gemmes. Nait alors un désir de connaissance, porté par Phos, une gemme atypique, qui se démarque par son manque d’habilité profond. Cette quête de réponses pourrait être la clef d’une vraie victoire contre les mystérieux Séléniens, mais la route sera longue et ardue pour Phos et les cristaux.

Par Clémence, le 18 novembre 2016

Notre avis sur L’ÈRE DES CRISTAUX # – L’ère des cristaux Tome 1

La nouvelle série de Ichikawa est une franche réussite. Le style graphique est reconnaissable par ses clairs-obscurs très tranchés, et la finesse du trait qui expose à chaque page à la fois force et délicatesse, à l’image des personnages-gemmes. Le mouvement, la clarté, l’ombre et l’éclat sont les vraies forces d’Ishikawa qui fait ici une démonstration de style impressionnante.

Plongé d’office dans le coeur de l’action, le lecteur prend la mesure de la menace incompréhensible qui pèse sur les cristaux. La beauté et singularité de chaque personnage est une véritable prouesse, et à mesure que l’on découvre les gemmes, c’est autant de facettes de ce monde nouveau qui se révèlent.

Impossible de ne pas apprécier cette prise de risque et cette originalité, L’ère des cristaux est mené de main de maitre de bout en bout.

L’aspect physiologique, et parfois même scientifique, est très recherché. Phos assiste le lecteur dans sa quête de savoir, à mesure qu’il/elle (les personnages sont tout à fait asexués), fait de nouvelles découvertes dans le but d’écrire son « histoire naturelle ».

Une bonne dose d’humour et de légèreté dans le drame qui se tisse ici achève de nous convaincre. Une série à découvrir de par son originalité, pour sa prouesse graphique mais aussi cette intrigue que l’on nous dévoile avec brio.

Par Clémence, le 18 novembre 2016

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