L'exécutrice magnifique
Alors qu’elle achève son adolescence, Brigit Cole perd ses parents dans des circonstances dramatiques. Ceux-ci, agents de la CIA en fuite, sont retrouvés et se sacrifient pour permettre à leur chère fille de vivre. Pourtant ce n’est pas leur passé qui a causé leur perte, mais leur fille. Sa mère travaillait sur un sérum capable de réparer les cellules et les tissus organiques mais il avait de dangereux effets secondaires. Ce sérum fut inoculé à son père qui le transmit plus tard à sa fille à naître. Mais sur Brigit, les effets secondaires furent plus importants… Elle est devenue grâce à celui-ci une sorte de caméléon, une redoutable machine à tuer.
Maintenant, elle est décidée à venger la mort de ses parents et à faire payer tous ceux qui ont été de près ou de loin liés à sa tragédie.
Par eric, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782350782171
Notre avis sur L’exécutrice magnifique
Après New West, Palmiotti et Noto reviennent avec un nouveau polar au rythme enlevé. Avec cette nouvelle série, Palmiotti confirme qu’il est un excellent scénariste. Ils nous livrent une histoire qui mêle espionnage et enquête policière avec une intrigue machiavélique. Les moments de flashbacks viennent en contrepoint pour expliquer le fonctionnement de notre tueuse et surtout pour la décrire et découvrir ses capacités. On se trouve à ses côté pour découvrir sa marche vengeresse. A maintes reprises, on pense que Brigit est perdue et ses mystérieuses capacités viennent à point nommé pour déjouer ses adversaires.
Quant au dessin de Phil Noto, il reprend également comme dans New West une palette de couleurs vives où cette fois-ci il prend le parti de ne pas faire d’encrage et de poser la couleur directement sur le crayonné. L’aspect est étonnant, on devine les multiples traits qui ont servi à ébaucher le dessin et la couleur vient donner un aspect "cartoon" ou dessin animé. On se retrouve avec une ambiance presque disco, alors que le sujet est dur, tout cela contraste avec la froide méthodologie léthale de notre héroïne.
En fait, Il est dommage que Beautiful killer soit si rapidement lu, on est presque essoufflé d’avoir tourné les pages aussi rapidement, mais le plaisir demeure. Brigit Cole est une héroïne qui gagne à être connue.
Par Eric, le 26 janvier 2007