L'homme qui venait d'ailleurs

 
Tous ceux qui l’ont croisé l’ont trouvé pour le moins curieux, voire fascinant… Son goût immodéré pour l’eau lorsqu’il s’agissait de boire étonnait aussi énormément ! Les hommes ne préfèrent-ils pas un whisky, un gin-tonic ou une bonne bière, lorsqu’il est question de s’en jeter un derrière la cravate ?

Mais voilà… Personne ne pouvait imaginer que l’étrange Thomas Jerome Newton venait en réalité d’une autre planète, d’une planète où l’eau manquait, et qu’il était justement venu sur Terre pour mettre au point un moyen d’acheminer cette précieuse ressource vers chez lui.
 

Par sylvestre, le 27 avril 2023

Notre avis sur L’homme qui venait d’ailleurs

 
L’adaptation d’adaptations, c’est le risque de l’auto-attribution, de la réinterprétation, de la "perte-en-ligne", de la trahison, mais ça peut être aussi un dépoussiérage, un hommage, un autre fidèle point de vue. C’est en tout cas risqué, même si l’intention de départ est bonne, et la question se pose ici avec cette bande dessinée qui est l’adaptation d’un film ayant lui-même été tiré d’un roman ! L’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’homme, oui… Le téléphone arabe !

Entendez bien que cette chronique est celle d’un lecteur qui n’a pas une très vaste culture et qui n’a en substance ni vu le film concerné, ni lu le roman originel. C’est une chronique qui ne prétendra donc pas analyser avec intelligence l’oeuvre ici présentée mais se contentera de donner un avis dont votre embarrassé serviteur acceptera qu’il soit qualifié de superficiel, de médiocre, de "pas pro".

Mais le fait est que la SF n’est pas forcément ma tasse de thé, que les comics US ne sont pas mon jardin préféré et, cerise sur le gâteau pour ceux qui feront le lien, que David Bowie n’est vraiment pas un talent ni un personnage qui me séduit. Or là, on est à la croisée de tous ces chemins, avec une histoire pas super intéressante ; bien qu’on comprenne qu’elle ait été mise un peu au goût du jour avec son découpage la faisant ressembler un peu à un documentaire Netflix (avec des interviews qui viennent jalonner le récit, nous montrant des personnages seuls dans leur vignette, face caméra, qui s’adressent à nous…)

Enfin, dans L’homme qui venait d’ailleurs, j’ai trouvé que le hiatus était trop marqué entre le fait qu’on ait là une production moderne mais qu’elle soit au service d’une oeuvre qui fleure de nos jours le truc vraiment has been (à son époque, pourtant – rendons à César ce qui appartient à César – cette histoire était en son genre très visionnaire).

Mais voilà quoi… Ça n’a pas "matché", comme on disait au XXIème siècle. Alors c’est sincèrement penaud que je vais vous conseiller cordialement de préférer lire l’avis de quelqu’un de mieux renseigné que moi ou qui aura été plus sensible à cette bande dessinée. Désolé.
 

Par Sylvestre, le 27 avril 2023

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