L'intégrale
Etats-Unis, dans les années 1930. Dixie est une jeune fille de 14 ans qui vit avec sa mère, qui travaille chez Fisherman’s Dream. Son père est en cavale.
Ce jour-là, à l’usine, la grève est votée. Mr Duchamp fils essaye de faire reprendre le travail en évitant que les vigiles interviennent. C’est la mère de Dixie qui mène les revendications. Mais, un jour, Mr Duchamp fils vient chez elle pour lui faire part de ce qu’il a découvert à son sujet : elle se nomme Nadine Vreeland, elle vient d’une grande famille. Le fils Duchamp tente de la violer, mais il est tué par un collègue du père de Dixie venu se venger pour récupérer son pognon. Comme il veut s’en prendre à sa mère, Dixie abat le malfrat. Les deux femmes reprennent la route pour éviter les ennuis…
Par berthold, le 29 novembre 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205082012
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Notre avis sur L’intégrale
Dixie Road est la série qui a révélé Hugues Labiano. Cette série est écrite par Jean Dufaux. Dargaud propose pour cette fin d’année 2019, de découvrir à nouveau cette magnifique série en intégrale.
C’est une de ces belles séries qui n’ont pas vraiment connu le succès qu’elles méritaient… Elle a débuté en 1997, elle nous ramène dans les années 30, lors de la dépression, une période très dure et violente de l’histoire des U.S.A. Le racisme avec une scène assez difficile et poignante de la pendaison de Louis, accusé de choses qu’il n’a pas commises.
Nous suivons la jeune Dixie dans son périple. Nous découvrons son père, le fameux Jones et un personnage qui est des plus intéressants, Mr Keena qui se lance sur la piste de la mère et de la fille.
En lisant ces pages, on repense aux livres de Steinbeck "Des souris et des hommes" ou "Les raisins de la colère".
Le dessin de Labiano marque déjà les esprits. Pour moi, ce fut une révélation. Son trait est déjà unique et parfait, il mérite vraiment d’être un peu plus reconnu par les amateurs.
Un très beau "road movie", une belle hsitoire que l’on peut (re)découvrir en format intégrale.
Du grand Dufaux et du magnifique Labiano.
Par BERTHOLD, le 29 novembre 2019