La Belle aux Ours Nains

Les 7 ours nains partent en quête de nourriture après avoir hiberné de longs mois. Mais, alors qu’ils s’apprêtent seulement à entrer dans le bois, ils rencontrent une princesse du nom de Blanche-Neige. Cette dernière leur demande de bien vouloir l’accueillir dans la petite maisonnée car la princesse s’est perdue dans la forêt après que sa belle-mère ait tenté de la faire disparaître. Les ours nains ne sont guère emballés par l’arrivée de la demoiselle. Ils missionnent l’un d’eux pour trouver un prince charmant et ainsi s’affranchir de l’encombrante invitée au plus vite.
 

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La Belle aux Ours Nains

Après Boucle d’Or et les sept ours nains et La faim des sept ours nains, Emile Bravo détourne de nouveaux contes pour notre plus grand plaisir et, bien sûr, celui de nos chères têtes blondes à qui le livre est en premier lieu destiné.

J’avais, à l’époque, craqué pour la bouille extraordinaire des ours nains. Je ne suis pas déçu par les retrouvailles. Ils sont toujours aussi mignons et aussi… caractériels ! Ah, ils n’aiment pas que l’on bouleverse leur quotidien, ces petits plantigrades. Du coup, avec la complicité d’Emile Bravo, ils revisitent sans détour quelques uns de nos plus célèbres contes. Citons, entre autres, Blanche Neige et les sept nains, Cendrillon, les Trois Petits Cochons ou encore la Belle au Bois Dormant.

L’auteur détourne l’esprit de ces histoires et s’offre une aventure non dénuée de cynisme. Les héros de notre jeunesse ne sont plus ce qu’ils étaient, vraiment, et ça nous fait bien rire !

Les retrouvailles sont donc heureuses, même si l’on perd un peu la surprise du premier livre. Il faudra aussi se faire à une morale moins joyeuse que dans les contes de fée. Ici, un des fléaux de notre époque va sévir jusqu’à gâcher l’avenir de Blanche-Neige. Et je vous promets que ce n’est ni le réchauffement climatique, ni la grippe porcine ! Je n’en dirai pas plus et je vous invite à vite acheter le livre pour le partager avec vos enfants.

Par Legoffe, le 3 mai 2009

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