LA BELLE ET LA BETE
Dans un pays reculé, les villageois vivent à côté d’une région hostile et depuis peu dans la crainte d’un féroce voisin. Même le Mage Godimus avait essayé avec son artefact de dompter cette région. Mais peu après, la Bête est apparue et s’est montrée plus féroce encore.
Même les chevaliers envoyés se sont cassés les dents sur cette terrible monstruosité. Bien des années après, le jeune Bellyana est chassée de son village et se trouve prise au piège sur le territoire de la Bête. Alors qu’elle se croit perdue, la Bête arrive avec ses gardiens et prend la jeune femme sous sa protection dans son antre.
Mais la Bête a de sombres projets pour Bellyana.
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756011349
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Notre avis sur LA BELLE ET LA BETE
Alors que les adaptations des romans ou des contes de notre jeunesse pleuvent dans les bacs, je me disais que ce nouvel album de Patrick Sobral allait venir se perdre dans cette masse à la créativité déficiente. Et bien c’est une lourde erreur que j’avais commis. Revu par l’auteur, le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont se trouve totalement transfiguré, un peu comme le Moby Dick paru chez Delcourt. Ici on baigne vraiment dans l’héroic fantasy telle que l’on avait découverte dans les pages des Légendaires. Si on retrouve les éléments de base du conte et si la morale est toujours la même : ne jamais se fier aux apparences, il faut avouer que Patrick Sobral a su ménager son lecteur et lui propose une histoire bien mouvementée.
Côté dessin, les petites bouilles sympathiques des Légendaires laissent leur place à des personnages plus adultes aux traits japonisés mais néanmoins élégants comme les aime le dessinateur. L’exercice est différent mais le plaisir est toujours le même, on retouve un dessin dynamique et des monstres assez réussis. Ceux qui pensaient s’ennuyer avec cet album risque d’être surpris.
Contre toute attente cette revisite de la Belle et la Bête est une agréable petite surprise et la preuve qu’il ne faut pas fier aux apparences.
Par Eric, le 20 avril 2008