La boucherie

Regards sur un jeune couple, avec zoom sur des moments particuliers de cette vie commune qu’ils se sont forcément souhaitée longue un jour… Des moments gais, des moments banals ou des moments un peu plus tendus : le quotidien, quoi… Des moments violents, aussi, parfois, dans les mots ou dans les pensées… un couple, après tout, ça reste deux êtres différents…
 

Par sylvestre, le 21 octobre 2010

Notre avis sur La boucherie

Avec Elle(s), Hollywood Jan ou Le goût du chlore, Bastien Vivès avait frappé fort dès 2007, imposant aux lecteurs de bandes dessinées sa manière si particulière et si personnelle de penser et de dessiner ses histoires. Le rythme auquel s’étaient succédées les parutions de ses livres avait étonné, aussi, et avait surtout ravi les lecteurs curieux de voir ce qui pouvait encore et encore sortir de l’imagination du jeune auteur .

C’est sous le label KSTR des éditions Casterman que ses premiers titres sont parus. Aussi, lorsque La boucherie est sortie aux éditions Vraoum ! / Warum, la curiosité n’en a été que plus grande pour les fans et la petite maison d’édition a dû se féliciter d’accueillir le travail du prometteur Bastien Vivès à son catalogue !

Mais l’engouement allait-il être forcément automatique pour ce nouveau titre après la déferlante des trois autres parus juste avant ? C’est la question qui a pu se poser avec La boucherie, car c’est, reconnaissons-le, un titre moins accessible que les précédents de l’auteur : dans la présentation, dans les transitions, dans le propos, aussi, et dans les non-dits, dans les silences ou encore dans ce qu’il fallait ou non y comprendre… On se perd un peu dans ces séquences, se demandant parfois à qui il faut en attribuer le regard (la fille, ou le garçon ?)… Se demandant aussi parfois si ces visions sont des cauchemars, non maîtrisés, ou des envies, pensées, imaginées, calculées, mises en scène dans sa tête…

Du flou, donc, sur le fond. Mais sur la forme, cette même spontanéité dans le trait et la mise en couleur. Très rapide, très "brouillon amélioré". Mais très expressif, très Bastien Vivès !
 

Par Sylvestre, le 21 octobre 2010

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