La chute d'un ange
Le printemps de l’année 1948. A Gagny, en grande banlieue parisienne.
Le corps d’un jeune garçon d’environ 12 ans, un fugueur, est retrouvé dans une carrière proche du Patronage de l’enfance orpheline. A priori, il aurait fait une chute. Mais l’inspecteur Freuglie remarque des traces sur le corps. Des marques de correction…
A Paris, en ce mois d’avril, le journal Paris-Soir annonce l’arrestation de l’Etrangleur. Philippe Clérard, patron de ce grand quotidien , organise une soirée pour fêter le million d’exemplaire du journal ! Il s’éclipse pour aller chercher une enveloppe chez lui qu’il a oubliée. Là, il se fait agresser par un homme masqué qui l’étrangle avec une ficelle et lui éclate la tête à coup de talon ! Les invités de Crélard s’inquiète de son retard. Un des convives, accompagné par le commissaire Pasquet se rend à son domicile. Ils vont tomber sur le cadavre de Crélard. Tout semble montrer qu’il est tombé sur un cambrioleur et que ce dernier l’a tué.
Le commissaire Pasquet va mener l’enquête et découvrir que la vie du patron de Paris-Soir avait des côtés obscurs…
Par berthold, le 28 août 2014
Notre avis sur La chute d’un ange
La chute d’un ange est la nouvelle collaboration de Didier Daenincks, romancier et scénariste, et de Mako, dessinateur, après les adaptations chez Rivages/Casterman/Noir de Dernière station avant l’autoroute et de La Différence.
Cette fois-ci, les deux hommes partent sur une intrigue originale imaginée par Daenincks.
Le romancier va ainsi placer son récit au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en 1948. Ainsi, l’enquête du commissaire Pasquet se fait sur fond d’intrigues politiques et d’affaires de moeurs assez sordides.
Sordide est tout de même le mot que l’on retient après la lecture de ce polar bien noir.
L’histoire arrive à vous accrocher et elle vous tient en haleine jusqu’à la fin où là, vous serez surpris par le dénouement. Daenincks arrive à se jouer de nous, de nos sentiments. Ce final est bien à la hauteur de l’intrigue.
Ce récit est bien écrit, servi par de bons dialogues. On arrive à ressentir le climat particulier d’après-guerre dans ces pages.
Mako réalise un travail assez remarquable pour faire revivre Paris et sa région à cette période. Il arrive à mettre l’atmosphère adéquate pour que le lecteur soit pris dans la noirceur de ce polar. Il donne un certain rythme à sa mise en page pour que le lecteur ait bien le temps de s’imprégner des évenements qui se déroulent devant lui.
La chute d’un ange est un bon récit policier, noir, dans la bonne tradition du genre. Daenincks et Mako offrent aux amateurs de polars une intrigue digne de ce nom qui ravira sans hésiter les aficionados du genre. Un one-shot à lire sans hésiter une seconde.
Par BERTHOLD, le 28 août 2014
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