La classe en folie
Décidément, les élèves et les enseignants n’ont pas fini de susciter l’intérêt des auteurs de bande dessinée. Il faut bien avouer que l’univers de "l’école" est riche de situations cocasses, de répliques décoiffantes et de perles en tout genre.
Par olivier, le 4 janvier 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782914721400
Notre avis sur La classe en folie
La classe en folie est un recueil de strips parus depuis une dizaine d’années dans les mensuels La classe et La classe maternelle , magazines qu’illustre Olivier Saive.
Réflexions d’élèves, d’enseignants et de parents, ces petits traits de malice s’inspirent du monde de l’éducation, de son actualité ou du moins de ses grandes tendances comme l’utilisation de l’outil informatique ou encore la violence à l’école.
Mais rien de dramatique ou de méchant dans les propos de Saive, avec beaucoup d’autodérision pour les enseignants et un regard attendri sur les élèves, il raconte les frustrations, les plaisirs et les angoisses de tous ceux qui vivent autour de l’école.
Agréables à lire dans la classe, ces strips souffrent, comme c’est souvent le cas, de leur compilation en album où ils perdent un peu de leur fraîcheur.
Malgré tout, ces illustrations font sourire, même si certaines situations ont un léger goût de déjà vu et si quelques répliques sont un peu éculées.
Certes, nous sommes loin de la foire aux cancres de Jean-Charles et de ses perles directement récoltées dans les classes et les cours de récréation et qui avaient cette saveur de la spontanéité que je ne retrouve pas ici.
Mais la société a évolué et la jeunesse aussi, et Saive invente des situations judicieusement inspirées et parfois à peine exagérées d’un quotidien plein de surprises.
Son dessin, très simple et direct ne s’encombre pas de fioritures pour laisser la place aux dialogues et aux répliques qui sont le sel de ces dessins de presse.
Une compilation qui sans déclencher d’éclats de rire se laisse parcourir et rappellera quelques souvenirs à certains.
Par Olivier, le 4 janvier 2010