La demeure des Gomez

Un jour la tante Isoline meurt et lègue à son neveu (enfin, c’est lui qui choisit maladroitement son lot, mais qu’importe !) sa vieille demeure, perdue sur un petit terrain, quelque part à la campagne.
Seulement voilà, le neveu, qui découvre la maison, sait très bien qu’elle n’a plus le prestige d’antan, il voudrait soit l’aggrandir, soit la retaper, soit carrément la revendre avec le terrain… Mais tout se complique, non seulement le terrain est trop petit pour qu’ils puissent envisager d’effectuer des travaux, en plus la maison ne vaut rien et la retaper couterait certainement trop cher !
Et en plus de tout ça des investisseurs du coin semblent vouloir tout faire pour berner le petit gars de la ville !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La demeure des Gomez

Alors oui, j’aime beaucoup Prado, peut-être plus quand il s’éclate avec ses pastels plutôt que de pondre une farce satirique ! Mais toujours j’aime les expressions de ses personnages, ce sens des bonnes tronches. Ici il s’attaque à la naïveté des petits bourgois urbains, ces petites gens qui veulent se garder un pied dans la terre, garder ces souvenirs de jeunesse, qui veulent aussi espérer qu’un jour il leur tombera sur le dos un hypothétique héritage qui changera leur vie ! C’est parfois assez "méchant" par le cynisme cru de certaines situations, néanmoins c’est assez juste aussi, paradoxalement !
La réflexion de cet alum ne semble pas non plus vouloir aller beaucoup plus loin, étant donné que le propos est assez basique aussi. Le style de Prado, pour l’occasion, se fait plus caricatural, plus rapide, bien loin de cette virtuosité graphique qu’on lui a connu sur Trait de craie par exemple, faisant de cet album une oeuvre assez mineure à la finale !

Par FredGri, le 6 septembre 2007

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