La dernière rose de l'été

Léo rêve de devenir écrivain, mais il n’a pas encore trouvé la véritable inspiration. En attendant, il est agent d’entretien dans une laverie. C’est là qu’il croise, par hasard, un cousin qu’il n’a pas vu depuis longtemps et qui lui propose d’aller s’installer dans sa maison de bord de mer afin de surveiller le chantier qu’il a commandé. Le cousin, lui, doit filer en croisière avec sa nouvelle maîtresse…

Léo finit par accepter et commence à goûter aux plaisirs du soleil. Il a une belle vue sur la mer… et sur une ravissante voisine, qui vit dans une immense villa. Mais quelques indices lui laissent à penser que la vie n’est pas si rose dans le palace voisin.

Par legoffe, le 30 octobre 2020

Notre avis sur La dernière rose de l’été

Après le très réussi L’aimant, j’avais hâte de découvrir le nouveau livre de Lucas Harari. Les éditions Sarbacane ont, une fois encore, fait les choses en grand. C’est vrai pour le format du livre, son épaisseur, sa qualité d’impression et de façonnage. Je les comprends : la splendeur des planches méritait le plus beau des écrins.

Car Harari fait, graphiquement, encore plus fort que dans son premier album. Si le style ligne claire est toujours aussi affuté, les couleurs chaudes sont, elles, particulièrement envoutantes. Je ne me lasse pas d’admirer les planches. Quel talent !

Quant à l’histoire, elle nous entraîne dans une ambiance de polar étrange, riche de faux-semblants. Nous nous demandons longtemps où l’auteur veut nous mener. Mais quel plaisir de se laisser entraîner sur des voies parfois trompeuses, en prenant notre temps. Car chaque moment passé avec les personnages intrigue et donne envie d’aller plus loin, sans se brusquer, s’arrêtant souvent pour admirer les dessins magnifiques de Harari.

Si l’on se pose des questions jusqu’au bout, le livre n’a rien de déroutant. Le scénario est parfaitement construit. Le jeune auteur est déjà un maître ! Impressionnant !

Par Legoffe, le 30 octobre 2020

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