La Directrice
Karine est dorénavant directrice financière pour une grande entreprise. Lorsqu’elle découvre que l’un de ses collaborateurs, en plus de détourner de très fortes sommes, abuse impunément de son personnel féminin, allant jusqu’à les forcer à se soumettre à ses envies sexuelles, à tout moment de la journée, elle décide d’agir, mais très vite, elle se rend compte que le harceleur est un ami d’enfance du grand patron… Cela va donc être plus difficile que prévu…
Par fredgri, le 4 septembre 2020
Notre avis sur La Directrice
Avec cette suite aux albums Le Directeur et La secrétaire, nous retrouvons la belle Karine qui a depuis montée dans la hiérarchie, mais n’en reste pas moins marquée par ce qu’elle a pu vivre auparavant, au point d’en garder des rêves obsédants qui tournent vite au masochisme… Toutefois, de par ses nouvelles fonctions, elle n’est plus la jeune femme soumise d’avant, elle n’est plus prête à obéir aveuglément et compte bien prendre sa revanche sur ces mâles qui lui dicté leurs quatre volontés jusque là. Et lorsqu’elle découvre les agissements de Ropparz, ce chef de services sans scrupules qui abuse de ses collaboratrices, elle sait qu’elle doit réagir, sans plus attendre !
Commence alors une sorte de bras de fer avec sa propre hiérarchie qui ne souhaite pas vraiment s’acharner sur cet individu…
Sous ses dehors quelques peu classiques, le scénario se penche sur les rapports de force en usage dans les entreprises modernes, sur cette volonté de pouvoir de ces hommes qui en usent et abusent. Mais ce qui est intéressant aussi c’est l’évolution du statut de Karine dans le parcours qu’elle suit depuis le début de la série !
Même s’il reste dans un scénario assez démonstratif, parfois prétexte, "Coq/Pitek" dose assez habilement son récit, avec ce qu’il faut de rebondissement, de scènes plus explicites, sans oublier de s’attarder sur les caractéristiques de ses personnages !
Sans être l’album inoubliable, La Directrice reste une bonne lecture !
Par FredGri, le 4 septembre 2020