La fille de ses rêves

Belle Hawkins a le béguin pour Gina, la leader star des pom-pom girls du lycée. Elle se décide a lui faire une déclaration, mais Gina lui explique qu’elle est déjà en couple avec Chloé, la meilleure joueuse de l’équipe féminine de foot. 

Néanmoins, Gina réalise qu’elle peut profiter un peu de cette situation. Elle s’inquiète, en effet, pour l’avenir universitaire de Chloé, celle-ci n’ayant pas de très bonnes notes, en particulier en français. Or, Belle donne des cours dans cette matière. 

Gina obtient ainsi de Belle des cours de soutien gratuits pour Chloé. Cette dernière vit ça comme une torture car elle déteste étudier. Et puis, elle sait que Belle aurait voulu sortir avec Gina…

Par legoffe, le 4 juillet 2023

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Notre avis sur La fille de ses rêves

Ce nouveau titre de Jungle va être une des comédies romantiques de l’été dans le rayon BD des ados. Le rose omniprésent de la couverture et des planches annonce la couleur. On va s’aimer – ou pas – dans un univers où se côtoient les rêves de princesse pas totalement enterrés à l’adolescence (le bal de fin d’année n’en est-il pas un symbole ?) et les rêves d’avenir et d’émancipation de ces jeunes. 

Nous suivons la timide Belle, qui en pince pour Gina, qui est déjà en couple avec la très athlétique Chloé. Cette dernière se méfie donc de Belle, mais elle va devoir la côtoyer… et s’apercevoir qu’elle la connaissait déjà depuis longtemps. Je ne vous en dis pas plus mais, vous l’aurez compris, il va beaucoup être question de la découverte des sentiments des personnages et de la compréhension que chacun peut avoir des aspirations de l’autre. 

Mari Costa a pris le parti, dans cette histoire d’amour entre personnes de même sexe, de ne pas creuser les questions de société liées à l’homosexualité, à la différence, au regard des autres, qui sont pourtant des sujets prégnants, voire cruciaux au moment de l’adolescence. L’autrice, on le sent, a plutôt voulu offrir une histoire légère, dépeignant les liens entre ces jeunes femmes comme étant d’une totale banalité. Certains pourront dire que c’est dommage, mais d’autres y verront une volonté de souligner, justement, l’aspect naturel de ces relations et de ces sentiments.

C’est d’autant plus vrai qu’ici, les personnages sont attachants et laissent parler leurs émotions sans pour autant tomber dans la mièvrerie. L’ambiance générale est ainsi très sympa, renforcée par des graphismes qui optent pour la simplicité. Ils n’en sont pas moins efficaces, les protagonistes ayant toujours des visages très expressifs.

Voilà donc une comédie romantique qui cherche à ne pas trop en faire, pour rester une vraie récréation. La mécanique est assez classique et l’on devine rapidement comment les choses vont tourner. Mais l’enjeu n’est pas vraiment là. Mari Costa souhaite, avant tout, partager les sentiments de ses personnages, soulignant – avec naturel et légèreté – que l’amour… n’a pas de genre.

Par Legoffe, le 25 juin 2023

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