La fleur amoureuse
Un matin le père de Mélanie lui offre une étrange petite graine (il est jardinier). De cette graine va bientôt éclore une grande plante bulbeuse munie d’une seule fleur. Mais voila, alors que la jeune fille, petit à petit, grandit et découvre les joies de l’amour, la fleur gagne une âme et s’éprend de cette jeune beauté. Elle profite des nuits ou Mélanie est endormie pour progressivement la séduire à son tour…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Sortie :
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ISBN :
2226039694
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2 avis sur La fleur amoureuse
Cadelo est un artiste au style magnifique, souple, très agréable. Avec cet album il est certainement au summum de sa carrière en 90, il dépeint encore une fois un univers très original, une histoire d’amour complètement atypique qui déstabilise au début mais très vite dessine un sourire complice sur les lèvres du lecteur. Ce fut avec cet album que je découvrit cet auteur, et quel album ! je me suis laissé glisser progressivement dans ce conte érotico-burlesque très tendre et envoutant. Alors certes l’histoire n’est en soit pas un chef d’oeuvre, elle se cantonne à un principe et à une suite de situations provoquées par ce principe, néanmoins c’est assez astucieux et très imaginatif, le tout rendu par un dessin et des couleurs incroyables. Un album qui nous laisse découvrir un auteur trop discret.
Par FredGri, le 6 mars 2003
Au début, je pensais que cet album était une histoire érotique légère avec un scénario léger. Il faut avouer que je me suis fait avoir et jusqu’à la dernière plaanche, ou j’ai enfin compris ce que l’auteur (enfin j’espère que j’ai compris) voulait faire passer message.
Tout au long de l’album, je fus amusé de voir comment l’érotisme avait été détourné, sans que cette forme ne soit veritablement une surprise. Ce qui est appreciable, c’est que le dessin soit clair, suffisamment explicite, mais assez doux pour ne pas sombrer dans le cru pur et dur. Le style me rappelle toutes ces BDs des années 80-90, ou l’ordinateur n’était pas véritablement utilisé pour réaliser les couleurs, ce qui approche un charme teinté de nostalgie à cette BD.
D’autre part, si les couleurs restent simples, le trait aussi est simple, mais finalement, il se suffit amplement à lui même. On pourrait croire que je dis cela car dans une BD érotique, même mal dessinée, le but est le même, se faire plaisir aux yeux et aux sens…
Mais finalement, si on se laisse facilement attraper dans cette habitude de la BD érotique, on manque quelque chose d’important, qui est pourtant implicitement suggeré dans les premières planches. Et explicitement devoilé dans les dernières.
C’est en effet avec cet album que j’ai commencé à tisser les notions et les thèmes récurrents de Cadelo, à savoir, selon ses propres mots « l’altérité » et « l’amour », que l’on retrouve dans « Sulis et Demi Lune ». Et ce rapport interressant entre l’amour et la survie d’une espèce, de la société. Un penchant social-émotif passionnant dans son concept et dans sa représentation en BD…
Alors desormais, loin de delaisser le côté érotique de l’objet, qui est très agréable, je trouve que Cadelo est un auteur aux multiples facettes qui rendent vraiment ses albums très agréables à lire au premier niveau et passionnants à interpreter…
Par Siam l'Archiviste, le 7 mai 2003
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