La Goule

Elle a des gros seins la Goule, ceux qui l’on vus disent que ce n’est que ça la Goule…
Mais il ne faut jamais se fier aux apparences, et pour cet album, il en va de même. Gros ouvrage de plus de 80 pages, avec des cases tenant plus de l’illustration que de la véritable bande dessinée, on pourrait se laisser aller à dire que finalement, ce n’est pas intéressant, trop étrange. Et a vrai dire, c’est un peu l’impression que j’ai eu en ouvrant cet ouvrage. Mais finalement, j’ai bien fait de lire jusqu’à la fin, car bien qu’un peu hors normes, cette bande dessinée n’en est pas moins intéressante.
Certes, l’histoire et le graphisme ne sont pas je trouve, d’un abord facile, et une seule lecture m’a laissé un peu dans l’expectative, sans tellement comprendre la fin… Et puis j’ai relu avec attention, et là j’ai tout saisi sans trop de difficultés. Néanmoins, cet album n’est pas ce que je nommerais un album grand public. Que ce soit dans le traitement ou bien sur les thèmes abordés, on a affaire ici à une histoire et un graphisme qu’il vaut mieux explorer à tête reposée, et il faut bien le reconnaître, qui manque parfois de clarté. Certains passages ont été agréable à lire, surtout dans la deuxième partie de l’ouvrage d’ailleurs, et dans l’ensemble les émotions et l’histoire sont plutôt intéressants, mais il faut faire l’effort de passer les premières pages, où l’on ne comprend pas forcément ou on nous emmène.
Je dirais que cette bande dessinée est réservée à un public averti qui saura se plonger vraiment dedans, pour pouvoir profiter pleinement de l’intrigue et du graphisme. Pour les autres, il est conseiller de l’emprunter.

Par Siam l'Archiviste, le 16 mai 2005