La grande toile

Seule à attendre un train qui ne viendra jamais, une peinture contemporaine sous le bras, Lailuka rencontre Lorenzo et décident de faire le chemin ensemble vers Unanima, la capitale mondiale de l’art.
Après avoir traversé en draisine le pont du détroit de Magellan, ils embarquent sur un Cargo qui les emmènera à Unanima. Durant la traversée, le Cargo, première source d’approvisionnement d’encre d’unanima, pêche un énorme calamar.
L’arrivée sur Unanima se fera sans encombre, en revanche pour y rester il faut arriver à prouver son talent artistique, en subbissant un vote démocratique de l’assemblée.
Mastrangelo, le maitre des lieux les accueille chaleureusement. Il leur expose son grand projet fou : la grande toile !

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La grande toile

J’ai sauté sur cet album de Agrimbau et Ippoliti car j’avais été fasciné par la Bulle de Bertold, et j’ai bien eu raison de me laisser tenter car une fois de plus j’ai découvert une BD très forte. Bon je dois avouer qu’il y a un gros côté philosophique dans les histoires de ces auteurs, et je n’en perçois à mon avis que la première couche. Il faut certainement essayer d’approfondir un peu les personnages, les lieux et le thème (ici la peinture) pour arriver à en extraire toute l’importance et la suptilité du sujet. Mais même avec une lecture supperficiel, comme je l’ai fait, le talent des auteurs nous permet d’en comprendre le principal.
Les illustrations et les couleurs directes de Ippoliti sont très réussi. On est plongé dans des décors magnifiques, avec une large dominance pour le blanc, le rouge et le bleu, des couleurs froides et chaudes, mélangeant ainsi les différents tons que veut donner le scénariste à son histoire.

Un album réussi, qui incontestablement me donne envie de poursuivre mes lectures de ces auteurs.

Par AUB, le 18 décembre 2006

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