La Guerre des 7 fontaines - 1960

Ce jour-là, Johan et Pirlouit s’égarent sur une route, bien entendu du fait de Pirlouit qui avait voulu prendre un raccourci, et les deux amis se retrouvent pris dans une tempête. Ils trouvent refuge dans un château dont ils vont découvrir qu’il n’est plus habité.
En fait si, il est occupé, mais par un fantôme, celui du seigneur Aldebert de Baufort. Après avoir eu la peur de leur vie, Johan et Pirlouit vont écouter l’histoire d’Aldebert et pourquoi ce château a été abandonné.
A la suite de cela, Johan et Pirlouit tenteront de redonner vie à ce château en cherchant un moyen pour ramener de l’eau dans cette région puis, retrouver le véritable héritier des Baufort…

 

Par berthold, le 30 septembre 2014

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Notre avis sur La Guerre des 7 fontaines – 1960

Après La Voiture immergée de Tillieux et La Villa du Long-Cri de Rosy et Will, l’éditeur Niffle poursuit son action de faire découvrir des oeuvres phares de la collection Dupuis, dans sa collection 50/60, en noir et blanc et commentée par Hugues Dayez, avec la publication ce mois-ci de l’un des chefs d’oeuvre de la série Johan et Pirlouit de Peyo : La Guerre des 7 fontaines.

Quel plaisir de lire à nouveau cet excellent titre imaginé par Peyo en 1960 !
Quel plaisir d’admirer son talent avec ce sublime noir et blanc !
Quel plaisir de découvrir cette oeuvre dans ce format, qui permet précisément de voir l’efficacité de son trait, le tout accompagné par les commentaires bien choisis, les anecdotes et autres qui nous permettent d’en apprendre beaucoup autour de ce Johan et Pirlouit. C’est vraiment passionnant et instructif, une lecture idéale pour les amateurs de bonnes bandes dessinées et ainsi voir une oeuvre connue sous un angle différent.

Outre l’histoire parfaite de Peyo, avec tous ces Baufort qui veulent récupérer le château d’Aldebert de Baufort, et qui sont aussi stupides qu’idiots (ce qui nous donne de très belles scènes fort drôles) dans cette histoire on se permet de croiser aussi quelques schtroumpfs, de retrouver les facéties de Pirlouit, et surtout cela nous permet de visualiser des planches comme nous ne les avons jamais vues. C’est tout simplement superbe et le mot chef-d’oeuvre s’adapte parfaitement à cette bande dessinée.
Mais quelle efficacité dans l’usage du dessin, dans la conception de la case, dans le rythme du récit ! De voir ce travail en noir et blanc permet de se rendre compte de l’immense talent de Peyo et donne même envie de retrouver d’autres oeuvres de cet auteur, dans la même collection.

Cette Guerre des 7 fontaines, version noir et blanc, dans l’excellente collection 50/60, est un titre indispensable dans toutes les bonnes bibliothèques. Une oeuvre idéale pour découvrir la richesse d’une bande dessinée !

 

Par BERTHOLD, le 30 septembre 2014

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