La guerre du feu
Dans la préhistoire, la tribu des Oulhamrs subit la pire des calamités à savoir la perte du feu qui lui assure sa subsistance et sa défense contre les bêtes et le froid.
Fort de ce constat angoissant, le chef Faouhm réunit ses guerriers pour faire appel au volontariat et organiser une mission de récupération d’un nouveau feu. Il promet à celui qui réussira, le commandement de la tribu après son décès et la main de sa nièce Gamnla.
L’athlétique Naoh, fils du léopard, et le trapus Aghoo, fils de l’aurochs, sortent du rang et proposent, non sans se défier, de se lancer dans l’aventure. Parviendront-ils à récupérer le feu sacré alors que les territoires qu’ils doivent traverser regorgent de dangers ?
Par phibes, le 1 janvier 2001
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2723451046
Notre avis sur La guerre du feu
La collection "Patrimoine BD" de chez Glénat s’est spécialisée dans la réédition d’ouvrages de bandes dessinées anciens parus pour la plupart sous forme de feuilletons hebdomadaires. A ce jour, on leur doit 11 albums (Crochemaille, La pension Radicelle, Ragnar, Nanar Jujube et Piette, Les pionniers de l’espérance…) produits luxueusement présentés avec leur dos toilé et leurs feuilles épaisses.
Adapté du roman du même titre de Rosny Ainé datant de 1911, René Pellos nous présente dans son propre style les aventures préhistoriques de jeunes guerriers responsables de la survie de leur tribu privée d’un élément essentiel : le feu.
Hormis le côté narratif très présent qui confirme l’ancienneté de la BD (à peine 50 ans) et qui pénalise fortement le récit, on se plait à suivre les mésaventures très romancées de Naoh.
Réalisée bien avant Rahan (de Chéret), Tounga (d’Aidans) et Vo’Houna (de Roudier), cette histoire met surtout en avant les qualités graphiques d’un Pellos alors quinquagénaire très généreux et prolifique dans ses réalisations. La représentation athlétique de Naoh et de ses compagnons, la gestuelle des personnages lors des différents combats confortent bien son talent de dessinateur sportif. De plus, on appréciera l’effort non négligeable porté sur la reproduction des animaux préhistoriques. Les couleurs sont, quant à elles, mal restituées, dû, comme l’explique l’éditeur, à une mauvaise impression d’origine.
De plus, pour ceux qui souhaitent en savoir plus, un large tour d’horizon des œuvres de Pellos nous est proposé en fin d’ouvrage explicitant le parcours bien rempli de cet auteur disparu il y a 10 ans.
Par Phibes, le 3 août 2007