La guerre éternelle
L’histoire débute en 2010. La paix règne sur Terre, et l’essor scientifique s’en est ressenti : Le système solaire est colonisé, et des nefs sont envoyées à travers l’espace pour trouver d’autres systèmes habitables.
Un jour, une de ces nefs est détruite par… un vaisseau d’une autre race, les Taurans. Devant cet acte sans fondement, la Terre déclare la mobilisation générale et part en guerre contre cet ennemi inconnu pour une punition en bonne et due forme.
Le soldat Mandella est un de ces jeunes soldats recrutés par les forces spéciales pour détruire la première base localisé de Taurans.
La guerre a commencé, et pour Mandella, elle va durer… une éternité.
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
280012640X
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2 avis sur La guerre éternelle
Sans aucun doute, une de mes BD préférées.
Le sujet est très fort (la stupidité de la guerre et la haine aveugle), les personnages très attachants, très travaillés aussi, parce qu’on sent qu’ils ne sont que des pions sur un échiquier.
Joe Haldeman, l’auteur, a écrit ce récit pour exorciser ce qu’il avait vécu au Vietnam. Ses héros sont comme lui : Ils ne comprennent pas vraiment cette guerre, ne font qu’agir sur ordre, ils sont un peu perdus en somme, coupés de la vie sur Terre.
Haldeman accentue ce phénomène en introduisant un fait propre à ce récit de SF : le voyage temporel tel que la théorie d’Einstein le prévoit. En parcourant de longues distances, ils sont placés en sommeil artificiel et donc vieillissent beaucoup moins vite, ce qui explique que l’épopée du soldat Mandella s’étende de 2010 à 3177 !
Il excelle également dans la psychologie de ses personnages, qu’il rend très attachants. Ils sont à la fois très "monsieur-tout-le-monde" et profond dans leurs sentiments, dans leur approche de la guerre, des rapports entre eux.
Tout leur désabusement, souligné par le déphasage temporel, est totalement perceptible. A cet égard, le choix de Marvano comme dessinateur est excellent.
Disons-le tout de go, j’ai été plutôt rebuté au départ, car son trait est très particulier. Mais en fait, je suis passé très vite outre, car il s’accorde incroyablement bien avec le récit de Haldeman.
Ce qui m’a le plus frappé, ce sont les couleurs utilisés qui donnent un air "malade" à certains de ses personnages, ce qui donne une ambiance vraiment glauque. A vous retourner les tripes.
Et puis le trait même, nerveux, renforce l’impression de malaise qui m’a saisi dès les premières pages.
Avec ce récit, on comprend toute la stupidité de la Guerre et ce qui en découle. Ironie de l’actualité, ce récit reste terriblement actuel eu égard aux attentats de New-York…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
J’avais adoré le roman, et je viens d’achever cette réedition intégrale des 3 tomes de la guerre éternelle, et je peux affirmer qu’il s’agit d’un must. (édiginale 88, réedition 2002).
Ce condensé de toute les émotions que j’avais ressenties à la lecture des livres montre une maîtrise parfaite du scénario. L’image est très forte et l’omniprésence de la violence au travers des ages parfaitement démontrée. Le travail de Haldeman sur la symbolique guerrière est très bien restituée et les documents (échanges de fax, préface par Haldeman) accompagnant cette édition sont précieux.
Espérons qu’un éditeur se lance dans l’adaptation de "la paix éternelle", nouveau roman de Haldeman, tout aussi fort et poignant.
Par TITO, le 12 janvier 2003
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