La maison du sang

Château de Fontainebleau à la fin du XVIème siècle.
Ce jour là, un bûcher à été préparé pour y brûler des femmes supposées être des sorcières. Mais un événement étrange va se produire lors de l’exécution.
Été 2006, un couple se promène dans la forêt de Fontainebleau. Ils vont tomber sur une belle bâtisse en ruine et vont avoir le coup de foudre pour cet endroit. Ils vont même se renseigner pour voir si elle est à vendre. Mais malgré les mises en gardes de certaines personnes concernant le passé de cette propriété, ils vont l’acquérir et se charger de la restaurer. Cependant, lors des travaux, quelques incidents se produisent mais c’est surtout lors de la pendaison de crémaillère que des événements étranges vont se déclencher…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La maison du sang

Les maisons hantées sont un des thèmes que je préfère dans le fantastique. 
Je me souviens de ce film La maison du diable de Robert Wise qui m’avait fait un peu "flippé" lors de sa vision ou bien de certains romans de Peter Straub, de Stephen King, de Richard Matheson, de F.Paul Wilson ou de Shirley Jackson qui m’ont fait frissonner et donner quelques sueurs froides. Et depuis, il m’arrive d’avoir des sensations étranges lorsque je rentre dans une vieille bâtisse ou demeure. Comme lorsque je vis pour la première fois, un soir de brouillard de janvier 2004, cette Ermitage à Bragette, mais.. bref, revenons plutôt à notre livre, voulez vous.

Fontainebleau fait donc partie de la collection Hanté lancé au mois de juin 2008 et dont le directeur de collection n’est autre que Christophe Bec, un des auteurs de Sanctuaire, de Pandémonium, de Sarah ou encore du Temps des loups. Bec aime el fantastique et certaines de ses œuvres font même parfois frissonner. Il était donc normal qu’il écrive un récit "hanté".
C’est donc chose faite avec ce Fontainebleau, la maison du sang. Et je dois bien avouer que l’histoire m’a pris d’entrée. Je n’ai pas lâché le récit jusqu’au final. Comme le héros de ce récit, la demeure et ses mystères m’ont fasciné. Il y a même quelques scènes qui m’ont frappé tel cette apparition lorsque le jeune homme monte dans le grenier ou lorsqu’il se va dans cette partie sous la maison où se cache une macabre découvert. Même la scène avec le prêtre m’a fait la même sensation qu’à la vision du film L’exorciste de Wiliam Friedkin.
Christophe Bec a réussi encore une fois à rendre palpable la sensation de peur, de malaise et de fascination avec ce nouveau récit.
C’est Alessandro Bocci qui a la charge de mettre ce scénario en image. Il le fait donc avec brio. Rendant certaines scènes assez terrifiantes ou spectaculaires. Ce que je pense n’est pas facile à faire. Je trouve vraiment que c’est du bon travail.

A la fin du récit, vous trouverez quelques documents ou récits sur certains événements "surnaturelles".
La très belle couverture de cet ouvrage est signé Thierry Démarez.

Alors si vous voulez avoir quelques sueurs froides, vous faire peur, pénétrez donc dans Fontainebleau, une très belle histoire fantastique écrite par un Christophe Bec inspiré et illustré avec brio par Allessandro Bocci et doté d’une belle mise en couleurs de Delphine Rieu.

Par BERTHOLD, le 1 août 2008

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