La nuit du lièvre
1956, Etats Unis, Liberty Jackson gagne encore son combat sur le ring. C’est la rage au ventre, le coeur en colère et le poing vengeur que Liberty alias Freeds, l’ex Marines de retour de Corée, se bat avec l’éternel souvenir de Zouzou, son ami mort pendant la nuit du lièvre .
Ils étaient trois amis revenus de la guerre de Corée, Zouzou, Freeds et Elvis et il reste seul, lui qui se dit L’Etendard du peuple noir, lui, le rescapé de Corée, de Hatsburg et des souvenirs !
C’est fou ce que la poisse peut s’acharner parfois sur des innocents !
Bo, le frère de Zouzou se souvient de leur retour, et il raconte la boxe, l’argent et puis l’immixtion de la mafia, et il raconte sa « grenouille », Mitzy et son chien Yaya.. De souvenir en souvenir la petite vie quotidienne de Hatsburg devient de plus en plus compliquée jusqu’à cette fameuse nuit du lièvre !
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2840555336
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Notre avis sur La nuit du lièvre
Cette histoire est une chronique sur la vie de trois jeunes américains malchanceux qui reviennent de la guerre de Corée dans leur ville de Hatsburg. Les auteurs, déjà réunis avec Falkenberg, réalisent une très belle histoire, forte et poignante. C’est une histoire d’hommes bourrée d’humanité, de sensibilité avec plein de ces vérités quotidiennes qui mettent parfois des destins en danger.
Le thème est assez noir puisqu’il parle d’échec, mais pas seulement car dans « La nuit du Lièvre » un des personnages a un destin digne de celui d’un missionnaire, d’un porte parole. Il combat avec la boxe et en même temps il combat pour la liberté sous toutes ses formes.
Cette bd est remplie d’amour, elle s’engage pour le respect des hommes, de leur dignité et de leur liberté. Le dialogue est riche et fleuri et vraiment digne d’un bon « Audiard ». C’est excellent, et le dessin assez épuré sans être totalement dans la ligne claire, laisse libre cours à l’interprétation. Pas de contrainte : la liberté est la force de cet album jusque dans la lecture.
Les deux auteurs se régalent, ça se sent et moi, j’ai été très touchée par ce livre. Encore une fois la collection « Encrages » réussi un ouvrage de très belle qualité narrative, c’est une histoire intelligente et sensible.
Mention spéciale pour la superbe couverture, à lire absolument.
Par MARIE, le 12 juin 2003