LA OU DANSENT LES MORTS
Là où dansent les morts

J’ai toujours aimé l’oeuvre de Tony hillerman (voir ses titres chez Rivages noirs).
Des romans bien que policier font aussi référence à la culture amérindienne d’ou la richesse de ces romans.
Joe Leaphorn fait partie , avec Jim Chee, des personnages principaux de ses romans qui pour la plus grande majorité se déroule dans la réserve navajo.
Katou l’adapte en bande déssinée avec brio.
Son style classique passe plutot très bien.
Son Joe leaphorn est très bien rendu. le découpage très cinématrographique. L’intrigue est tres bien menée.
Cette histoire trouvera sa conclusion dans le tome 2.

Cette nouvelle collection chez EP éditions est une très bonne initiative : 2 autres adaptations sortent aussi : l’une de James ELLROY , l’autre de georges CHESBRO , 2 auteurs dont on trouve les oeuvres chez rivages noirs.

A noter qu’une adaptation cinéma d’un roman de tony Hillerman avait été tenté il y a quelques années : LE VENT SOMBRE avec Fred Ward dans le role de joe Leaphorn et Lou Diamond Philips dans celui de jim Chee : un flop !
Robert Redford produit une série de téléfilms adaptés des romans d’Hillerman : c’est Wes studi (HEAT, LE DERNIER DES MOHICANS, DANSE AVEC LES LOUPS…) qui interpretera Joe Leaphorn…

Par BERTHOLD, le 27 octobre 2004

Derrière sa construction un peu commune, à l’image de certains téléfilms (une affaire à résoudre, un flic qui enquête, qui va auditionner des témoins, etc…), cette bande dessinée a été pour moi une belle découverte.

N’étant au départ pas très attiré par tout ce qui est « western », j’ai eu l’agréable surprise de trouver dans ce récit une approche atypique des indiens contemporains d’Amérique du Nord, en l’occurrence les Navajos et les Zunis. J’ai appris ainsi que des polices différentes ("ethniques") pouvaient exister sur un même secteur, par exemple. Et j’ai apprécié que cette enquête, qui aurait pu être développée dans un contexte tout autre, le soit là, au pays de ces gens auxquels Tony Hillerman, l’auteur à partir du texte duquel cette adaptation a été faite, semble très sensible. Une rapide biographie est d’ailleurs proposée de ce Hillerman qui met bien l’accent sur son engagement dans la sauvegarde de la mémoire de ces indiens.

Cette BD se lit très bien. Pas de partie de scénario trop compliquée, un dessin d’une grande qualité et des couleurs fort belles. Un grand bravo !

Je me jette sur la lecture du tome 2 qui suit et clôt cette histoire. Hâte d’en connaître le dénouement !

Par Sylvestre, le 5 mars 2006