LA OU DANSENT LES MORTS
Second volume

Ce second volume confirme tout le bien que je pensais de cette adaptation d’un roman de Tony Hillerman, auteur de livres policiers dont les héros sont Jim Chee et Joe Leaphorn. Ce dernier que nous retrouvons dans ce récit.
Katou qui signe l’adaptation et le dessin a fait un superbe travail, car ce n’était pas évident à transposer l’univers d’Hillerman. C’est bien dommage que cet oeuvre n’aie pas connu plus de publicité et ne se soit pas fait connaitre auprès des amateurs de bandes déssinées. Les deux volumes méritent leur place dans toutes bonnes bibliothèques;
Katou, donc, mêne  de main de maître le suspense jusqu’au dénouement. Il a bien capté l’essence des romans d’Hillerman.  Il a bien retranscrit les coutumes de ces tribues. Les costumes de cérémonies sont bien rendus. 
Son dessin qui oscille entre Boucq et Giraud,  correspond parfaitement à l’ambiance . 
Les couleurs de franz K. magnifiant les planches.  D’ailleurs, quand on regarde les scènes se déroulant sous la neige, on reste admiratif devant ces travaux. Superbe.
Alors, cet oeuvre est une bonne adaptation, un très bon "policier". Une oeuvre que je vous invite à découvrir. et qui sait, par la suite vous plongerez vous dans les autres romans de tony hillerman (chez Rivages noir).
Un bel ex-libris est offert avec ce second volume.

Par BERTHOLD, le 28 octobre 2005

Suite et fin de cette très belle BD. L’histoire de Hillerman nous réserve bien des surprises. L’originalité que je n’arrivais pas à trouver dans la structure même du récit, de l’enquête, je l’ai trouvée dans la manière qu’a notre enquêteur Navajo de trouver la solution à l’énigme.

Les dessins de Katou, sont, comme au tome 1, très beaux. Ils sont dans un style que j’ai l’impression d’avoir déjà vu ailleurs (Blueberry, Bouncer, peut-être – ou bien est-ce l’ambiance western qui m’y fait penser ?) mais comme ce sont pour moi des références de qualité, n’y voyez pas là une quelconque marque de déception !

Une série courte qui mérite le détour et qui invite à s’intéresser à l’œuvre de Tony Hillerman que je ne connaissais pas du tout.

Par Sylvestre, le 5 mars 2006