La petite mort(e)

 
Les humains ne sont pas toujours préparés à la mort, mais il faut croire que "de l’autre côté", les morts ne sont pas tous préparés à la vie ! Papa Mort en est un bon exemple : lorsqu’une petite fille lui est née alors qu’il était pour lui inconcevable qu’il n’ait pas un garçon pour lui succéder, il s’est mis dans une colère noire ! Lui qui déjà était violent et misogyne, aÏe-aïe-aïe… Alors quand en plus sa Petite Morte est tombée amoureuse, en classe, d’un humain, ce fut la goutte qui fit déborder le vase !
 

Par sylvestre, le 7 juin 2017

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Notre avis sur La petite mort(e)

 
Après la parution des trois tomes de La petite Mort, la parité s’en est mêlée : Davy Mourier a insufflé un peu plus de féminisme dans son macabre (mais kawaï) univers en y invitant une version girly de son petit faucheur : La petite Mort(e) !

La formule reste la même et c’est une fois de plus à la lecture de moult gags qu’on est conviés dans cet ouvrage. Si la petite Mort(e) et son amoureux humain assurent le côté humoristique, on sera par contre étonnés de voir, à côté de cela, ce que l’auteur a fait du papa de la petite : un mâle dominant exécrable, un macho violent et misogyne ! WTF ?!?

Il est vrai qu’on est dans un univers où l’on s’amuse du passage à trépas (le fameux fauchage) et il est vrai aussi que la violence ou la barbarie comptent parmi les moyens d’envoyer des victimes "on the other side". Le comportement de Papa Mort entre donc bon an mal an dans ce cadre de cause à effet. Ça en fait néanmoins un personnage qu’on n’apprécie guère et on reporte alors notre affect sur les autres personnages : Patrick, la petite mort(e), sa mère…

Le tout reste bien sympathique, bien amusant et bien original en son genre. C’est une suite logique qu’il vous tardera de découvrir si vous avez aimé les tomes précédents ! Et que vous loverez aussi pour sa couverture toute douce et pour le porte-clé offert avec !
 

 

Par Sylvestre, le 7 juin 2017

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