La pharmacienne

Laura est pharmacienne. Le soir venu, après avoir fermé la boutique, elle monte chez elle rejoindre son mari Beau et sa fille Bébé. Mais généralement Beau est excité, il amène Laura à se déshabiller et lui obéir pour réaliser quelques fantasmes à deux… Pendant ce temps là, à l’étage, Bébé n’est pas en reste, elle aussi a ses petites habitudes, notamment de faire plaisir à ses camarades de fac, sans jamais, pour autant, accepter de perdre sa virginité, donc c’est fellation et sodomie…
Mais un jour, Beau, qui amène son cousin, Ernest, tout juste sorti de prison, surprend la jeune fille en train de sucer un copain. Il lui promet de ne rien dire à sa mère, en échange de quelques petites gâteries… Et tout dérape quand Laura surprend sa fille suçant son mari. La situation commence à sérieusement partir en vrille, d’autant qu’Ernest décide de s’en mêler, profitant de la mère, de la fille et amenant progressivement tout ce petit monde à se lâcher…

Par fredgri, le 8 juin 2017

Notre avis sur La pharmacienne

Sorti en 2003, à La Musardine, le livre d’Esparbec est très vite un gros succès, il est rapidement traduit en plusieurs autres langues ! Igor et Boccere, à qui on doit déjà la fameuse Chambre 121 et Voyage en profondeur. Il(s) nous propose (Igor et Boccere ne sont qu’un) donc cette adaptation fidèle qui nous fait entrer dans l’intimité d’une belle et plantureuse pharmacienne et de sa famille !

Il ne faut absolument pas chercher de sous-entendus, de second degré, tout est assez direct et sans chichis ! Malgré tout, on se laisse vite entraîner dans cet imbroglio familial ou le beau-père fantasme sur la belle fille, ou la femme obéit lascivement aux exigences de son mari et ou le cousin voit là, l’occasion de profiter de l’une comme de l’autre !
Le chassé croisé est sympathique et tout le monde se soumet bien volontairement aux caprices de l’intrigue. Bien sur, on peut trouver que Beau est détestable, que Bébé est bien naïve etc. mais justement c’est ce qui rend ce récit si vivant. On ne sait pas très bien ou tout cela va nous mener, et je dois dire que j’ai particulièrement bien aimé la fin et son léger cynisme assez bien vu !

Graphiquement, c’est du bon boulot, très largement à la hauteur de l’histoire et parfaitement bien orchestré. C’est vivant, frais et plein de charme, avec notamment deux héroïnes qui ne laissent pas indifférents !

Alors je n’irais pas jusqu’à dire que l’album est exceptionnel, loin de là, néanmoins il nous propose une intrigue assez prenante qui remplit très bien son objectif !

Pour public averti !

Par FredGri, le 8 juin 2017

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