La piste des Larmes

Diwali et Adsila sont cherokee. Ils vivent du côté des montagnes Blue Ridge, au nord de l’état de Géorgie. Leur mariage approche. Mais, en 1838, le président Andrew Jackson ordonne la déportation des cherokee. Adsila et Diwali sont conduits vers un camp de détention, en attendant d’être conduits vers des terres inconnues de l’Ouest. Pendant le voyage, ils sont séparés et ils assistent à la mort de leur famille et amis, le long de cette route que l’on nommera Nunna daul Tsunyl, la Piste des Larmes…

Par berthold, le 28 avril 2024

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Notre avis sur La piste des Larmes

Nathan inaugure une nouvelle collection avec La Piste des Larmes. Elle s’intitule Chemins. Chaque album retracera le parcours de femmes et d’hommes qui ont été contraints à l’exil et qui ont pris des routes qui sont aujourd’hui reconnues comme des lieux de mémoire.

Séverine Gauthier nous raconte le tragique destin des Cherokee qui furent déportés sur ordre du président des USA, en 1838. Elle nous présente Adsila et Diwali, deux cherokee qui vont bientôt se marier et qui sont séparés lors de cette déportation vers des terres inconnues. La scénariste nous présente un fait de l’histoire des USA qui n’est pas très connu. Comment les cherokee furent expropriés de leurs territoires… combien moururent le long de cette piste des Larmes. Elle nous fait prendre conscience de ce drame et même, de ce « génocide », si je peux me permettre ce terme. Le récit est assez émouvant, elle trouve les mots qu’il fallait pour nous faire prendre conscience de ce drame.

Stéphane Soularue illustre à sa façon ce récit. Il ne fait pas un dessin de western classique, façon Blueberry ou Comanche, par exemple. Il choisit le biais de l’illustration avec des couleurs assez lumineuses et ça fonctionne. Il nous fait entrer dans cette histoire au côté des Cherokee et nous fait marcher avec eux.
A la fin de l’album, nous avons des croquis et dossiers historiques qui reviennent sur ce drame.

Une lecture que je vous recommande, d’une part pour découvrir un fait historique méconnu, mais surtout pour prendre conscience du massacre que les amérindiens ont vécu sur leurs terres.

Par BERTHOLD, le 28 avril 2024

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