La poursuite du bonheur

Il y a quelques auteurs comme Cyril Bonin dont j’ai toutes les BDs, tout simplement, car j’adore. Tous ces albums sont très différents les uns des autres, même si l’on reconnait son trait de crayon.

La poursuite du bonheur, d’après le roman de Douglas Kennedy, est une pure merveille graphique mais aussi de narration. Dès la première page, on est totalement happé par l’histoire et l’on ne peut s’en détacher. J’ai lu l’album d’une traite, avalant avec délectation les 144 pages qui le composent, parfois rapidement, parfois en m’arrêtant sur les planches et les illustrations. Le travail sur les regards et les visages des personnages est une des très grande réussite du travail de Cyril Bonin. Les expressions y sont parfaitement représentées, pas la peine de longs discours pour comprendre les émotions que les personnages traversent.

Je ne connais pas le roman de Douglas KENNEDY d’où est tiré cette Bande Dessinée, mais après cette lecture, sa découverte semble indispensable.

En tout cas, l’histoire est à la foi très douce et romantique et extrêmement dure. Un mélange de sentiments qui n’est au final que le reflet de la vie et de ces rencontres qui, un jour, font tout chavirer… ou pas !

Le travail de narration et de découpage des planches et des cases est réglé au millimètre. La lecture est fluide et l’on glisse de case en case, sans jamais être ralenti. Les illustrations de Cyril sont douces et posées. Elles portent à merveille cette histoire d’amour entachée par les évènements de l’époque. La passion reste cependant bien maitre de l’histoire de Sara, Kate, jack et Eric.

Encore une adaptation d’un grand roman réalisée avec brio par un grand auteur : Cyril Bonin !

Par AUB, le 21 octobre 2024