LA PRINCESSE DE MARS
Première partie

Edgard Rice Burroughs était ami avec John Carter. Lors de l’hiver 1885, ce dernier lui avait donné des consignes particulières s’il venait à mourir. Il lui avait donné une clef de son coffre-fort et surtout, il lui avait confié un manuscrit. A la mort de Carter, Burroughs respecta les consignes de son ami. Il transporta son corps en Virginie et le mis dans sa dernière demeure, dans un caveau aéré, construit par Carter lui-même. Le manuscrit devait être mis sous scellé pendant 11 ans, et ne devait être divulgué que 21 ans après la mort de son auteur.
L’histoire de John Carter est incroyable. Ancien capitaine de l’armée Confédérée, évadé d’un camp à la fin de la guerre de Sécession, il partit avec un autre frère d’armes faire fortune dans des contrées telles le Dakota ou le Wyoming. C’est ainsi qu’ils découvrirent un filon. Mais James, son camarade, partit chercher du matériel pour extraire l’or, se fit prendre dans une embuscade tendue par des indiens. Carter tenta de le sauver, pris en chasse par ces guerriers, il trouva refuge dans une montagne où quelque chose d’étrange arriva. John Carter se retrouva dans un autre endroit où il acquis de nouvelles capacités, comme sauter haut et faire des centaines de mètres en une fois. Mais il tomba sur les autochtones plutôt étranges…

Par berthold, le 17 octobre 2023

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Notre avis sur LA PRINCESSE DE MARS #1 – Première partie

Edgar Rice Burroughs n’est pas connu que pour ses romans autour de Tarzan, il a aussi écrit d’autres livres, comme les aventures d’un certain John Carter, cet ancien officier confédéré qui se retrouve propulsé sur Mars. Le roman de Burroughs a connu une adaptation cinématographique, produite par Disney, mais ce fut un énorme flop, mettant fin à la franchise au cinéma.

Cette fois-ci, c’est Jean-David Morvan qui adapte les romans pour le compte de Glénat. Il s’attaque donc à la Princesse de Mars, le premier cycle des aventures de John Carter. Et, ma foi, cela commence plutôt bien. Le scénariste nous présente le personnage principal, mais aussi d’autres qui ont de l’importance dans cette aventure. Ainsi, nous découvrons l’un des peuples de Mars, qui capture Carter. Il s’adapte à ce nouveau peuple totalement différent des humains, jusqu’au jour où il croise une prisonnière, capturé par ses amis de Mars, qui ressemble beaucoup à une humaine…

Morvan nous régale avec cette première partie sans temps morts, et nous réserve bien des surprises. Le travail d’adaptation est très bon, tout en conservant le côté aventure de l’histoire.

C’est à Francesco Biagini que revient la tâche d’illustrer le monde de John Carter. Il s’en sort plutôt très bien. Avec son style, il donne une version originale de la vision de ce monde, le dessin est efficace, le rythme est là, les cadrages sont aussi assez intéressants. Les couleurs donnent beaucoup à l’ambiance de l’histoire.

Un dossier de Patrice Louinet, en fin d’album, revient sur la vie de Burroughs et sur la genèse de ce roman.
Une très bonne surprise, très réussie.

Par BERTHOLD, le 17 octobre 2023

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