La reine fantome
Maud de Brunhoe, veuve fortunée et artiste peintre se retrouve invitée à un weekend en Normandie. Le temps pluvieux n’incitant pas à la promenade, les invités se retrouvent autour d’une table pour une séance impromptue de spiritisme.
Maud va révéler des talents insoupçonnés de médium en offrant son énergie corporelle à un esprit qui va partiellement se matérialiser.
L’apparition diaphane et éthérée a réclame de l’aide pour enfin reposer en paix. Ses restes, jetés en fosse commune, doivent être récupérés et transférés à la place qui est devrai être la leur depuis longtemps, Saint Denis : car c’est le fantôme de Marie Antoinette, qui s’est révélé par le truchement de Maud.
Par olivier, le 20 septembre 2011
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205064186
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Notre avis sur La reine fantome
Amateurs de sensations fortes, de fantômes écossais, vengeurs et terrifiants, cherchez une autre littérature. Le fantôme de Marie Antoinette, s’il est la manifestation de l’errance d’une âme cherchant le repos ne prêtant pas épouvanter les mortels. Il s’agit quand même d’une Reine de France et c’est d’une aide précieuse dont elle a besoin. Fi des Dames blanches, des apparitions malfaisantes et horrifiques, Marie Antoinette recherche simplement une sépulture digne d’elle et près de son époux, car les restes exhumés de la fosse commune où ils furent jetés après l’exécution et inhumés ensuite à Saint Denis ne furent pas les siens.
Après deux siècles de malédiction, cette douce apparition a enfin trouvé en Maud un extraordinaire médium capable de l’amener à une surprenante matérialisation complète.
Mêlant spiritisme, histoire de France et quotidien d’une grande bourgeoise harcelée par son beau fils qui ne souhaite qu’une chose : mettre la main sur l’héritage de son défunt père, Rodolphe a concocté un scénario dont l’ambiance très romanesque est renforcée par l’écrin du Paris des années trente dans lequel il fait évoluer ses personnages.
Portée par le trait élégant d’Annie Goetzinger qui, pour l’occasion, retrouve la douceur et la délicatesse de l’aquarelle cette histoire se savoure tranquillement, bien installé dans un fauteuil confortable, un verre à la main et une petite sonate de Mozart en sourdine.
Par Olivier, le 20 septembre 2011