La saveur du printemps
Sa soeur venant de se marier, Ari reste seul à la maison pour filer un coup de main dans la boulangerie familiale. Mais il ne veut pas y rester, malgré l’insistance de son père. Le garçon rêve de partir en ville pour monter son groupe de musique avec quelques amis.
Afin de ne pas mettre ses parents dans l’embarras, il décide de chercher un remplaçant qui sera ainsi formé pendant l’été. C’est alors que se présente, pour le poste, Hector, qui vient d’arriver dans la station balnéaire. Soudain, les rares certitudes d’Ari s’effondrent.
Par legoffe, le 23 novembre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782822230445
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Notre avis sur La saveur du printemps
Savanna Ganucheau et Kevin Panetta (co-créateur de la série Zodiac Starforce) signent ici leur premier roman graphique. Ils nous entraînent dans une station balnéaire tranquille, où il fait bon vive. Elle est d’ailleurs un peu trop calme pour Ari et ses amis musiciens. Le garçon se cherche et pense que sa vie sera dédiée à la musique.
Mais, au fond de lui, ce jeune homme discret ne sait pas vraiment ce à quoi il aspire.
La BD raconte donc ses doutes et, surtout, cette rencontre qui va bousculer sa vie. Avec Hector au fourneau, Ari retrouve le plaisir de travailler à la boulangerie, au point de négliger le reste. Cela le trouble. Quelle est donc sa voie ? Que veut-il vraiment ?
Les auteurs racontent les questionnements sur la vie et sur l’amour avec délicatesse. Si le livre parle bien de l’attirance entre deux garçons, il n’a pas spécialement pour thème l’homosexualité. C’est une histoire d’amour comme il en existe tant d’autres, ce moment d’alchimie et d’équilibre entre deux personnes.
Le scénario n’a rien de révolutionnaire, mais il fonctionne bien. La lecture est plaisante, fluide et l’on ne voit pas passer l’été en compagnie d’Ari et de ses amis.
Les dessins sont, eux aussi, agréables. On peut être quelque peu dérouté par ce choix du monochrome bleu/vert, qui manque peut être d’énergie. Mais cela va avec le rythme doux et reposant du récit.
C’est donc un bon premier roman graphique que signent ces auteurs anglophones. Une histoire aux saveurs sucrées de pâtisseries américaines et grecques qui devrait toucher un large public.
Par Legoffe, le 23 novembre 2020
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